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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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408 ETUDES extrêmes de chaque classe, "j'ai agité une cinquan-

taine de grains de houille de chacun des groupes extrêmes dans le pli d'un papier jusqu'à ce qu'ils se soient librement rangés à la file l'un de l'autre

et en contact. Le rapport que j'ai obtenu ainsi entre les calibres moyens propres aux deux grou-

pes extrêmes de chaque classe a varié pour les différentes classes de 15/10 à 18/ro. Eu égard au peu de précision que comportait le seul moyen positif d'appréciation dont je disposais, le chiffre trouvé par expériences ne diffère pas, à bien dire, du chiffre moyen auquel conduit l'hypothèse de la similitude de formes. De sorte que, pour la houille, il semble permis de supposer que les différences de calibre signalées entre les grains d'une même classe sont dues moins à des différences de formes qu'à une imperfection essentielle du moyen de classement. Pour le quartz , plus irrégulier de forme et moins nettement discernable, la même vérificadon n'était guère faisable mais l'aspect général des parcelles appartenant aux groupes extrêmes

,

Variations de calibre.'

d'une même classe autorisait pleinement à leur appliquer la même conclusion. Je regarderai donc comme admissible pour les sables qu'une même classe comporte des différences de calibre qui varient avec la nature des minéraux et dont les limites peuvent être considérées comme comprises entre r5o/roo et 3oo/roo.

Si l'on passe des sables aux grenailles, on arrive, Pe%`e'i,'"inn'ecsd" par le calcul , aux mêmes résultats que l'oeil peut restant alors vérifier Sans réplique mais de plus, chose sinam',"igsrersie g ul i ère, malgré la moi rulre préelSi011 et le moindre Plus

rapprochement des cibles employés, les rapports

SUR LES PRÉPARATIONS MÉÜANIQU ES.

4°9 entre les calibres des grains appartenant aux groupes extrêmes sont les mêmes que pour les sables. Ainsi sur quatre classes trois ont donné pour rapport du poids moyen des plus gros grains à celui

des plus petits, de 35/1 o à 5o/ro relativement à

la galène, de 48/ro à 75/10 relativement à la houille, et de ro4/io à 163/ro pour le quartz. Seule, la dernière substance offre une différence notable entre les observations faites sur les cribles à trous ronds et celles qui s'appliquent aux mailles carrées; encore le terme 163/ro est-il commun aux deux sortes de cribles. Seulement il arrive que la limite inférieure trouvée pour les trous ronds est précisément la limite supérieure observée pour les trous carrés. Cette circonstance est facile à expliquer : on a vu plus haut que les différences entre le calibre moyen des grains appartenant aux groupes extrêmes étaient d'autant plus prononcées que ces groupes se composaient d'une

plus petite fraction du lot total. Or, dans nos

essais relatifs aux différentes classes, j'ai opéré sur un volume de matière sensiblement égal pour les

sables et pour les grenailles, le nombre de grains correspondant à chacune des classes s'est donc trouvé beaucoup plus grand pour lessables que pour les grenailles, et d'autant plus grand que celles-ci étaient plus grosses; au 'contraire , pour former les groupes extrêmes triés dans chaque classe j'ai 'pris un nombre de grains à peu près égal de

part et d'autre. Il est résulté de là que, pour les grenailles, les lots extrêmes représentaient des fractions du total beaucoup plus grandes que pour les sables. Par conséquent on pouvait s'attendre à ce que nous venons de reconnaître, savoir à une moindre différence entre le volume moyen des

Tome XX, 1851.