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ÉTUDES

SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQTJES.

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à 14o pour la houille, et de

pour le quartz. Ces variations avaient lieu sans ordre con13o à

20.0

cordant avec celui des classes. On voit que le volume des plus gros grains qui traversent les cribles à mailles carrées dépasse de beaucoup le volume trouvé pour les trous ronds : on devait s'y attendre, puisque les grains minéraux ne sont pas sphériques et que les angles des trous carrés laissent au passage des fragments anguleux une place qui manque dans les trous ronds. Dans nos expériences sur les grenailles, les frag-

ments étaient nettement discernables , et il était évident que de tous lés gros grains ceux-là seuls n'étaientpas très-sensiblement allongés, qui correspondaient au chiffre 75 : pour la galène ils étaient à peu près cubiques , et la section transversale des grains les plus gros était tout au plus égale à celle de ces cubes. J'en conclurai , de même que pour les sables , que les plus gros grains passent dans le

Plus grande section transversale des grenailles ou sables passant à travers

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les précautions prises dans les expériences qui ont donné lieu aux résultats précédents. Maintenant que nous connaissons approximativement le calibre des plus gros grains appartenant à chaque classe, il importe de connaître également

le calibre des plus petits. Pour y parvenir, j'ai pesé chacun des derniers groupes de chacune de nos classes et compté le nombre de grains dont ils se composaient : j'ai pu ainsi déterminer le volume moyen des grains appartenant à ces derniers groupes, de la même manière que j'avais fait pour les plus gros. Il a paru commode d'exprimer en fonction du volume moyen de ceux-ci le volume des plus petits. En opérant d'abord sur les sables, trouvé, pour la galène à clivage cubique médiocrement

net, que le rapport du volume moyen d'un

gros grain au vol urne moyen d'un petit variait

de 4 à t moyennement pour les classes.

la plus grande section transversale des grains capables de passer en grand à travers des Mailles carrées est encore la moitié environ de l'ouverture des mailles.

Pour de la houille grosse, à clivage rhomboédrique imparfait, le rapport a varié moyenne-

cnes comme avec criblus de calibres fort différents d'un numéro au suivant, la présence simultanée de la foule des grains inégaux de calibre et de forme un crible qu,lconque qui se présentent à la fois à un même trou , cmà mailles carrées ou à trous ronds. pêche de passer tous ceux dont la section .

transversale dépasse la moitié de l'ouverture de

ce trou. Nous verrons même plus loin que ce n'est qu'une très-petite partie des grains de ce calibre qui parviennent à passer, malgré toutes

restant des sables

sur cribles a trous ronds.

différentes

sens de leur longueur. Cela étant, il s'ensuit que

Ainsi , pour les trous ronds comme pour les mailles carrées, avec cribles successifs très-rappro, ,

Plus

petit volume

ment de 6 à r. Enfin pour du quartz rubané à cassure inégale et esquilleuse, le rapport, plus élevé encore, a varié moyennement de plus de, 20 à r. Comme précédemment , /es variations observées semblaient être indépendantes de l'ordre des classes. Si les différentes classes ne présentaient pas le

même rapport pour une même substance

,

cela paraissait dépendre essentiellement des quan-

ve,e,

ex de'r.t trames s1 'triés 4n1"t°,

une même tités relatives prises dans chaque classe pou,, dans classe. former chacun des lots extrêmes. Plus ces lots sont petits relativement la masse totale de la classe d'où on les a tirés, plus ils différent