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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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ËTnnes

néraux que nous venons de rapporter peuvent donc être admis comme suffisamment vérifiés.

Faute de pouvoir définir d'une manière moins vague les formes si variées et si irrégulières que le broyage des minerais produit , nous ne pouvons guère prétendre à des notions plus complètes que les notions générales exposées ci-dessus touchant

l'influence de la forme seule sur la manière dont les minéraux se comportent au milieu de l'eau. Mais c'est quelque chose que d'avoir reconnu que le maximum de l'influence de cet élément parait être représenté par des variations de t à 2 dans, les temps de chute, pour la même substance et la même classe. Or, si nous avons constaté d'autre part des variations de i it 3, dans les temps de chute propres à des grains d'une même substance appartenant à la même classe, et si la forme seule n'est capable que de donner lieu à des variations de t à 2 au plus, on se trouve porté à induire de nos observations que c'est à des différences de calibre qu'il faut probablement attribuer le surcroît de différence nécessaire pour atteindre l'extrême limite du rapport de t à 3. Étudions donc , à leur tour, les variations que comportent les calibres des grains d'une même classe.

Je rechercherai d'abord quelle relation peut exister entre le calibre des plus gros grains qu'un crible laisse passer et l'ouverture des trous de ce crible. En premier lieu , j'examinerai les sables que nos douze cribles à trous ronds ont permis de classer avec un degré de précision que ne comporte pas , _ce semble, l'emploi des cribles à mailles

carrées en général et particulièrement le petit

SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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nombre de cribles à mailles à peu près cariées, dont nous nous sommes servi pour les grenailles. Comme pour les expériences relatives à la précipitation dans l'eau , chaque classe a été formée de l'ensemble des grains qui , après avoir traversé un crible, restaient sur le numéro suivant, dont le diamètre ne différait du précédent que d'un quart de millimètre. Chacune des classes ainsi obtenues a été ensuite subdivisée en trois groupes : les grains les plus gros; 2° les moyens, qui formaient la grande majorité ; 3° les plus petits. A la suite de ce classement, les grains extrêmes se montrent seuls nettement caractérisés; ce sont aussi les seuls sur lesquels ,j'ai porté mon attention. On n'avait mis ensemble dans la catégorie des Plus grains extrêmes que ceux dont le calibre panis_ grand

sait être sensiblement le même. Ces grains

, au passant'à travers

nombre de 75 à oo pour chaque groupe extrême, cribles à trous ronds. ont été pesés, et le poids moyen de chacun d'eux,

par suite leur volume, a été déduit du poids total du groupe.

Or, en représentant par too le volume d'une sphère de la même substance qui aurait le diamètre des trous, j'ai trouvé que le volume des plus gros grains passant en réalité par ces trous variait, avec les différents numéros, de 47 à 70 pour la galène, de 44 à 8o pour la houille, de 55 à 90 pour le quartz. Les variations observées étaient indépendantes de l'ordre des numéros ; les minima appartenaient à des groupes composés de grains dont les dimensions dans les différents sens paraissaient peu différentes ,

les maxima à des groupes composés de

grains visiblement allongés. On remarque que les minima ont fort peu varié