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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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ÉTUDES

I à 15 et au delà, d'un groupe à l'autre, et de pareilles différences dans les poids sont nécessairement accompagnées des différences de calibres, dont il n'est pas possible de faire abstraction. Tout ce que nous pouvons faire , c'est -de comparer entre eux les fragments appartenant à un même groupe, c'est-à-dire ceux que nous avions choisis à la main parmi les grenailles d'une même classe comme offrant à l'eeil les plus grands rapports de

grosseur. Or ceux-là peuvent donner lieu à des temps de chute différents dans le rapport de i à 1/2 , ainsi que le montrent six résultats consignés dans le tableau n° III, dans les colonnes du quartz et de la houille. La différence peut même aller jusqu'au rapport. de t à 2, comme Cela résulte de trois exemples du même tableau, relatifs deux au quartz (voir (2) et (3) ), l'autre à la houille (voir le troisième groupe de la quatrième Influence des formes aplaties.

classe).

Maintenant, si l'on se reporte à la colonne des observations qui mentionnent les différences de formes auxquelles doivent être plus particulièrement attribuées ces différences dans les temps de chute, on reconnaît que c'est la forme aplatie qui paraît mettre le plus grand obstacle à la chute des grenailles dans l'eau , et le degré d'influence imputable à cette cause paraît capable de s'élever jusqu'au rapport de à 2 pour des grenailles de calibres sensiblement égaux. (Voir la colonne des observations, n" (1) et (3).) Vient ensuite la forme allongée qui, pour une même substance et un même groupe , donne des différences dans les temps de chute de i à t 1/2; comme le montrent les observations inscrites sur notre tableau n'III, sous les n" (6) et (i o).

Exception

relative tiel de distinguer ceux qui sont pyriformes; l'ob- aux grains pyri servatioil notée sous le re 2 montre que ces formes. grains-la , bien qu'allongés, peuvent descendre, au contraire, plus vite que des grains trois fois plus lourds, mais de forme ordinaire.

Les grains pyriformes descendent leur gros bout en bas et leur grand axe vertical ; tandis que, dans le cas de- ralentissement de chute des grains longs ordinaires , ce grand axe se tient plus rapproché de l'horizontale. L'observation n° ci montre que la forme cubi-

que est assez favorable à la rapidité de la descente pour que des différences de grosseur dans le rapport de i à 2 soient sans influence sensible sur la vitesse que peuvent prendre des frag-

ments ayant approximativement cette forme comparés à d'autres fragments pseudo-rhomboé driques.

t

Influence des formes allongées.

399 Parmi les grains de forme allongée, il est essenSUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

Enfin l'observation n° ii ferait voir quela forme arrondie est éminemment favorable à une précipitation rapide , si ce fait n'était pas rendu plus manifeste encore par le tableau n° II, où l'on a vu que la sphère a un avantage de àt i/3 sur k cube de même volume. La différence est sensiblement moindre entre le même cube et le cylindre de même volume et. de dimensions. à peu près égales. C'est de ces deux faits surtout qu'on est en droit de déduire l'influence nuisible des fbrmes anguleuses, même pour des angles à 900. Les observations relatives aux grenailles de certains minéraux s'accordent , comme on le voit avec celles que nous avions Utes sur les onze séries de solides eu plomb de même volume qui ont donné lieu au tableau n° IL Les résultats gé-

Influence des formes concentrées.