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ÉTUDES
Ces deux tableaux montrent que, lorsque le classement des grenailles et des sables est fait par
criblages successifs avec tous le soin que nous avons mis aux nôtres, la somme des influences nuisibles imputables aux clitIkents calibres et aux différentes formes qui peuvent se rencontrer dans une même classe est représentée par des varia-
tions dans les temps de chute qui vont de t à 1/2, à 2 et jusqu'à 3 , c'est-à-dire qu'entre les temps de chute au milieu de l'eau , propres aux grains d'une même substance et d'une même 1
classe qui se précipitent le plus vite et à ceux qui tombent le plus lentement , il faut s'attendre à trouver des différences de t à 1.-.1/2, à 2 et même à 3 , bien que ces classes aient été préparées avec des soins à peu près impraticables en grand , ou au moins non pratiqués, particulièrement pour les sables des minerais métalliques. Ces variations paraissent être renfermées entre des limites qui ne sont pas les mêmes pour les différentes substances
soumises à nos expériences. Plus rapprochées pour la galène et la pyrite les limites s'élargissent pour la blende , la baryte sulfatée et la chaux carbonatée , et elles atteignent le maximum de leur écartement pour le quartz; cela pour les grenailles aussi bien que pour les sables. La houille , au contraire , parait se comporter autrement à l'état de grenaille et à l'état de sable : à l'état de grenaille, les variations qu'elle présente sont à peu près les mêmes que celles assignées par le tableau .n° IVà la blende, à la baryte sulfatée et à la chaux carhoDatée , c'est-à-dire à des substances qui se divisent en fragments lamellaires ou rhomboédriques; tan-
dis qu'à l'état de sable,- elle se trouve comprise entre la plombagine et le quartz , minéraux qui
$97 pour les variété S soumises à DOS expériences, se divisaient en fragments esquilleux. De cette circonstance il semble permis d'induire influence que c'est surtout à la forme des corps que doivent dde",1"s,tirué= être attribués les variations que nous venons de suries veriationi constater dans l'étendue des limites propres aux de chute propres grains d'une temps de chute des grains de minéraux différents auxmême classe. SUIS LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
appartenant à une même classe; car les variations observées ne suivent nullement l'ordre des densités , et c'est plus particulièrement la forme qui parait avoir éprouvé des changements pour notre houille , lorsqu'elle a passé de l'état de grenaille à l'état de sable. Ce changement était incontestable ; à l'état de- grenaille notre houille ,
était sous forme de fragments pseudo-rhomboédriques ; à l'état de sable, au contraire , elle se présentait sous des formes irrégulières, généralement allongées et à cassure conchcïdale. Cette influence générale de la forme sur les va-
riations des temps de chute peut tenir à deux causes: d'une part, à la structure propre aux différents minéraux ; de l'autre , à des différences
de calibre que la différence de structure peut rendre plus ou moins grandes pour une même classe.
Étudions de plus près et séparément, autant que possible, ces deux causes.
Pour apprécier d'abord l'influence de la forme dégagée de l'influence du calibre, nous ne pouvons pas nous contenter de considérer les grains d'une même substance appartenant à une même classe : on voit en effet , sur le tableau n° qu'une même classe comprend des groupes composés de grains qui peuvent différer en poids de
