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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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ertnatis

reste àdiapporter, j'ai opéré sur des minéraux dont

les densités ont varié de 7,50 à r,30 environ, et dontla grosseur a varié depuis celles des morceaux qui passent à travers les mailles carrées de 3 centimètres de côté, jusqu'à l'inappréciable calibre des

poussières qui passent à travers le tamis de soie. Je diviserai ces diffirentes grosseurs en deux grou-

pes , 'les grenailles et les sables, appelant grenailles les fragments de 3o à 4 ou 5 millimètres de côté, et sables toutes les parcelles de calibre inférieur.'

Les grenailles ont été obtenues au moyen de criblages successifs faits à sec , en opérant à la main dans cinq cribles à mailles carrées, sue 2 ou

3 décimètres cubes seulement de matière pour chaque classe. On agitait le crible tant qu'il passait quelque chose au travers. Les sables ont été classés plus Minutieusement encore, au moyen de douze cribles à trous rends .

percés dans une tôle mince, trous qui ne raient; que d'un quart environ de millimètre d'un numéro au numéro suivant (i). On s'est en outre servi de tamis de batiste et de soie pour classer les sables de moins d'un millimètre de côté. Sauf deux exceptions qui sont notées .dans tableau relatif aux.. Sables, j'ai opéré sur des matières parfaitement desséchées; cette .eirconstance (1) Ces douze cribles sont Ceux qui servent à classer le plomb de chasse ; ils sont tellement rapproches que j'ai cru inutile, pour l'objet que j'avais en vue, de les mettre 1, 4, 7 et tous en expérience : ce ne sont donc que les que j'ai soumis tant à l'examen comparatif du calibre des grains extrêmes appartenant à une même classe, qu'a l'étude des temps de chute. au milieu des différents fluides sur lesquels nous avons opéré.

SUR LES PEEPARATIONs MÉGAINIQUES.

est nécessaire pour l'élimination des particules, que la moindre humidité rend adhérentes aux fragments ou parcelles des différents calibres. En grand, pour les minerais métalliques, il serait habituellement impossible de compter sur la complète dessiccation des minerais à préparer, de même

d'ailleurs que sur tous les autres soins minutieux qui ont été apportés à nos criblages. On doit donc compter que les différences que nous pourrons constater pour une même classe, tant dans les calibres que dans les temps de chute, seront des minima. Chacune des classes obtenues au moyen de nos criblages successifs a été divisée, par triage à la main, en groupes dans lesquels on a tâché de réunir les fragments qui paraissaient être de volume à peu près égal. Sur les tableaux suivants on n'a porté que les résultats correspondants aux groupes extrêmes et à un ou deux groupes intermédiaires. r Les temps de chute ont été déduits comme pré-

cédemment d'une série d'observations sur des grains isolés pour chaque groupe de chaque classe.

On s'est servi tantôt d'une montre à secondes, tantôt d'un pendule battant les demi-secondes, ce qui a paru préférable.

Les résultats que donnent les deux tableauxInn,: ence suivants relativement au temps de chute doivent de st ai indue; t)

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être considérés comme les résultantes de toutes les celf"e influences capables de troubler ou de favoriser le e. 'orme. Jeu des pesanteurs spécifiques, dans le cas parti-

culier de grains isolés tombant librement dans l'eau. Nous aurons à rechercher ensuite le nombre et l'importance des différentes composantes. l'orne XX , 1851.

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