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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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FORMULES NOUVELLES.

EAUX COURANTES:

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buisson, que le courant a une section rectangulaire constante de 1°8 mètres de largeur et un

fond en pente de 0,0004525, avec la profondeur de

régime uniforme om,752 calculée d'après cette pente et le débit de 75m0,09 par seconde, on trouve des rehaussements qui, à des distances du barrage de 617m; 1334; 2398; 3242; 3837; 466o; 5621; 6o84;

sont moins forts de ic;

4;

6;

12;

11;

17;

7;

2cent.

tivement des pentes i de 0,0003402 et de o,0003637, et des hauteurs de régime uniforme

et ow,819. Nos tables donnent alors, en partant du point à 617 mètres et om,838

non du barrage lui-même, vu qu'entre ces deux

points il y a une dépression du fond considérable.

617m; 1334; 2398; 3242; 3837;466o; 5621; 6o84

des rehaussements moins forts de o.; 2; Io; 6; 6; 2;

5;

cent. ;

onde

0.

0; 4; 0; 3; 7; que ceux résultant du nivellement.

2 centimêtres

Ainsi réduites, ces différences ne suffisent plus

que ceux du nivellement opéré. Mais il n'y a pas de raison suffisante de prendre ainsi un fond fictif parallèle à la ligne de pente des eaux supposée uniforme depuis le point à 6o84 mètres en amont du barrage jusqu'à un autre point pris en aval. Si en effet l'on jette les yeux sur le profil du fond rapporté à la fig. t de la Pl. CXXV du recueil où a paru le mémoire de M. d'Aubuisson , il semble plutôt que, pour remplacer approximativement sa pente fort irrégulière par une pente uniforme, il convient d'adopter une ligue aboutissant au fond pris au point n° ii, à 617 mètres en amont du barrage en partant du fond pris soit au n° 4 à 6084 mètres, soit au n° 5 à 5621 mètres, ce qui donne respec(calculées) de

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A des distances du barrage de

pour faire rejeter une méthode, surtout si l'on considère, dans le cas particulier où l'on se trouve:

r Qu'il y avait probablement une erreur de nivellement au point 466o (n06) où les différences sont les plus fortes, ou bien qu'il se trouvait en cet endroit quelque forte saillie du fond non indiquée: car ce point donne à la courbe d'eau une convexité qui ne peut guère exister sans cela ; 2° Que la largeur du courant n'était pas unifor-

mément de 108 mètres, comme le supposent les calculs ci-dessus, car elle variait de 71 à 132 mètres, c'est-à-dire dans une proportion où la substitution d'une moyenne ne saurait donner un résultat sur lequel on puisse compter. On ne peut rien tirer non plus pour la question qui nous occupe, ni des trois profils de la Werra , rapportés à la même planche du mémoire de M. d'Aubuisson , ni des nivellements de la rivière d'Yonne en amont du barrage d'Epineau

qui ont été donnés aussi aux Annales des ponts et chaussées (*). (*) 1839, 1" semestre, p. 272 à 280. On n'y trouve en effet ni les côtés de fond, ni les largeurs, ni les débits, et