Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 179]

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AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE FER.

356 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPEENNES , que l'esprit admet difficilement cette dernière roche comme dérivant de la première; le gabbro vert établit le passage. Cette roche est, en effet, stéatiteuse comme les serpentines auxquelles elle est quelquefois souciée,

gabbro-rosso

aussi bien qu'a des roches schisteuses évidemment

stratifiées. En même temps elle passe aussi au gabbro-rosso, en se bariolant de parties rouges sporadiques, puis se chargeant de peroxyde de fer d'une manière générale. Il nous est donc resté démontré que le gabbro-rosso n'était qu'un gabbro vert, de contact, qui avait subi des influences particulières , influences dont le résultat a été de sur-

rifle; tandis que le gîte éruptif de la Calamita, avec ses yénites et ses amphibolites, était comme les gîtes de .Carnpiglia un produit plus direct de l'action souterraine. Enfin nous venons d'indiquer

que nous considérions le fer oligiste, dont les gabbros et les terrains stratifiés sont si souvent imbibés vers les contacts serpentineux, comme résultant des mêmes émanations métallifères. Tels sont les faits que nous avons développés avec détail dans les Etudes sur les mines ; cherchons maintenant des faits analogues. Les gîtes cuprifères de Santiago de Cuba prennent une importance remarquable: en 1846, il a

été expédié de ce port, pour le pays de Galles, 4o.000 tonneaux de minerais de cuivre, au titre moyen de 16 p. o/o , c'est-à-dire plus de 6.000

charger la roche de fer oligiste, en la rendant parfois plus dure et plus cristalline.

Les minerais de cuivre et de fer qui forment

tonnes de cuivre. Cette énorme production a compiétement éclipsé les exportations du Chili et de la Bolivie , dont les minerais ne figurent plus à

le trait caractéristique de la chaîne métallifèresont,

soit en quelque sorte parqués dans ces roches de eontact, soit disséminés dans des amphibolites éruptives qui sont elles-mêmes liées aux serpentines. Ainsi les filons stéatiteux qui, le plus sou-

Swansea que dans des proportions secondaires. Des gîtes aussi développés méritent toute l'attention des géologues, et nous devons à M. Arrieta des notions intéressantes sur les mines principales et les roches qui les encaissent. Il résulte de cette communication, appuyée par de nombreux échantillons, que les gîtes seraient irréguliers et subordonnés à des masses de grunstein et de serpentines.

vent, séparent les gabbro verts et rouges des masses serpentineuses, qui parcourent d'autres fois ces gabbro parallèlement aux courbes de contactet sembl en ty accuser des clivages de strati fication, nous ont paru devoir être les minerais dont ils sont pénétrés,

émanations qui auraient immédiatement suivi les éruptions serpentineuses. Les ïn-riphibolites cupri-

Les principales exploitations sont situées à

fères et plombifères de Ca Mpiglia sont des résul tats

différents d'actions analogues, isolées des serpentines, mais qui leur sont contemporaines. Parmi les

minerais de fer, le célèbre gîte de Rio, dans l'île d'Elbe, nous a paru un gîte de con tact placé entre les

gabbros et les roches moins altérées, niais subordonné aux masses serpentineuses de Sainte-Cathe-

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6 lieues de Santiago de Cuba, autour de la petite ville de Cobre, batie pour le service des mines, et qui compte déjà cinq à six mille habitants. Le pays est fortement accidenté, et le transport des minerais à la mer était très-coûteux avant l'établissement. du chemin de fer qui suit la vallée