Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 276]

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55n Procès-verbal de visite du 12septembre

R/STORIQUE

DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

. Le puits Sainte- Marie , voisin du puits Saint-Hilaire, a atteint une profondeur de 14o mètres.

Faites jusqu'à ce jour par la société de Combe-

.....

Les couches de rocher, traversées par ce puits sont très-bouleversées et renferment de nombreux filons de calcaire cristallisé. On n'y remarque aucune stratification régulière. La machine à 2 che-

vaux, placée à l'orifice du puits, étant devenue insuffisante, on s'occupe de la remplayer par une machine à vapeur, afin de pouvoir continuer le creusement du puits qui devra être foncé jusqu'à 3oo mètres au moins avant de rencontrer une couche exploitable. Société de Cornbe-Rigol : MM. Albert, Jaboulay, etc. 2 puits Le puits de Planaize (1829) a traversé à 4o mètres une couche de houille de orn,6o d'épaisseur

assez irrégulière et d'assez bonne qualité,. dans laquelle on a fait quelques travaux en 1841 et 1842. La profondeur totale du puits est de 14o mètres. Il est maintenant inondé jusqu'à 7o mètres du jour. Le puits Saint-Marcellin, dont on poursuit le creusement , est situé au territoire de CombeRigol et date de 1838; il a rencontré une petite veine de houille à 190 mètres du jour. Sa profondeur était de 320 mètres le 18 octobre 1842.Une source, qui s'est manifestée à 280 mètres, a beaucoup gêné le fonçage de ce puits. On a fait un réservoir pour recueillir les eaux et faciliter le creu-

sement qui ne peut, toutefois, avoir lieu qu'à grands frais. Les couches de terrain sont assez réglées et plongent vers le Gier. On peut évaluer à 200.000 francs les dépenses

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Rigol. La profondeur actuelle du puits St-Mar-procès_vernat d, cellin est de 335 mètres. Les propriétairesde ce puits visite "15 j"il"

ont fait pratiquer vers le Nord-Ouest, à 12 mètres au-dessus du fond, une galerie de reconnaissance à travers bancs qui a traversé, à quelques mètres de son entrée, deux petites veinules de charbon. La deuxième est intercalée au milieu d'un lit de schiste et donne une quantité d'eau telle que les recherches ont dû être momentanément suspenpendues.

Société de Salcigneux : MM. Bonnard frères et compagnie.

2 puits Le puits Gonon , situé sur la rive gauche de la Faverge , date de i836, et a été abandonné en 1839. Ce puits a été creusé jusqu'à 90 mètres, et

n'a rencontré que quelques, filets charbonneux sans importance. Deux galeries de recherche y ont été pratiquées vers le fond sans résultat.

Le puits Couchond (1837) se trouve à l'Ouest du précédent, et n'a traversé que des rochers stériles inclinés vers le Sud. Sa profondeur est de 190 mètres. Il a été abandonné en même temps que le puits Gonon. Ces deux puits sont parvenus à la base du terrain houiller. On n'a jamais eu d'eau à en extraire. Ils ont coûté environ 14o.000 francs. Les tableaux et documents qui suivent ont été annexés comme complément au présent mémoire.

let 18i3.