Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 233]

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HISTORIQUE

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DES MINES DE RIVEDE GIER,

CONCESSION DE MARTORET (48 hectares). Ordonn. du 12 mai 1825.

Concess. : MM. MAN1QUET et Comp..

Les puits Sainte-Barbe et du Midi , qui sont actuellement tous deux inondés, sont les seuls qui existent dans cette concession. Le premier a atteint la houille en 824, à 374 mètres de sou orifice. C'est en ce point que la grande couche de Rive-de-Gier atteint son maximum de profondeur.

Les travaux du puits Sainte-Barbe sont coordonnés avec ceux du puits du Martoret , dont nous

parlerons plus tard quand nous ferons l'historique de la concession du Sardou.

Le puits du Midi, qui date de 1835, a été foncé à peu de distance des affleurements jusqu'à 190 mètres. Les couches qu'il a traversées étaient

très-inclinées vers le Nord-Ouest, et inexploitables. CONCESSION DU SARDON (79 hectares). Décret impérial du 3 août 1303.

Concess.

MM. MAN1QUET et Cornp.

Il existe dans cette concession, six champs d'ex-

ploitation appartenant à trois compagnies dis-tinctes, savoir : 1° Champ d'exploitation du Martoret.

2."

Id. des puits du Pré et du Logis. Id. du puits Château

......

5" 6°

.

.

'

.

.

à la comp, général

Id. des pui ts Maniquet et Saint-Martin. à la camp, Id. des puits Faure et du Bois des Flaches. àlacomp.de Id. des puits Grézieux et Saint-Paul. '

Grézieux,

Cette concession est la plus riche de Rive-deGier; c'est aussi celle qui a le plus d'avenir.

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La 'puissance de la grande couche est de 8 à io mètres, et celle de la bâtarde, de 3 à 4 mètres. ° Le puits du Martoret a été creusé vers la fin

de l'année 1807. Il a rencontré la grande mass, en 1813, à 34o mètres de profondeur, etla bâtarde à 376 mètres dans le courant de 1833. Les travaux

souterrains n'ont d'abord débouché au jour que par :cette seule ouverture où l'on avait disposé des caisses pour l'aérage ; mais en 1824 le puits du Martoret a été mis en communication avec le puits Sainte-Barbe, et depuis cette époque, ces deux puits n'ont plus desservi qu'un seul et même

champ d'exploitation. L'air entrait alors par le puits Sainte-Barbe, et sortait par celui du Martoret. En I 834, la mine du Martoret a été envahie par les eaux venant des puits du Logis, du Gourd-Ma-

rin et de la Cappe, et n'a pas encore été asséchée. Cette exploitation est très-étendue. Les travaux ont été portés dans toutes les directions, mais seu-

lement dans la grande couche. Quoi qu'il en soit, le périmètre du Marioret offre encore beaucoup de ressources. La bâtarde n'a presque ,pas été entamée. Dans le voisinage de la concession cligarande, la grande masse est très-régulière et presque horizontale; mais clans la direction opposée, c'est-àdire, vers les Flaches, elle est fréquemment interrompue par des crins. 20 Le champ d'exploitation des puits du Pré et du Logis est séparé des Verchères et du GourdMarin par l'axe du Gier, des Flaches par une faille, et des puits du Château, du Mitrtoret et d'Egaran de

par un massif de houille. Ce massif aurait sans