Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 232]

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DES MINES DE RIVEDE-GIER. HISTORIQUE

462 grande couche destinée à l'aérage des travaux dé la bâtarde. Le fond du puits de l'Espérance était inondé par les eaux de Lorette

La plupart des travaux de Lo-

Pr,rès,verbal (le

C,;;bee`,R,181,°," rette sont dirigés dans la partie inférieure de la

grande masse, connue sous le nom de petite b1tarde. La puissance de cette couche s'élève jusqu'à 4 mètres; elle est séparée du Raffaud par un banc de grès dont l'épaisseur est de 8 mètres, et plonge au sud-est sous un angle de 15 à 200. La houille

qu'elle fournit est d'une grande pureté et de la qualité désignée par la dénomination de demimaréchale. La portion de la grande masse qui se trouve au-dessus de la petite bâtarde a été exploi-

tée. On se dispense de remblayer les chantiers ouverts dans cette dernière couche à cause de la solidité du toit, et on se contente de soutenir le faîte avec des quadrillages ou avec quelques piliers composés des matières stériles qui se trouvent

intercalées en assez grande abondance au milieu de la grande masse. Il n'y a pas de chantiers en amont de la galerie de roulage. Des manéges éta-

blis de distance en distance font remonter des

4 hectolitres, contre lesquelles descendent des bennes vides, traînées par des enfants. Les travaux de la petite bâtarde se sont avancés vers l'ouest jusqu'au contact d'une faille que je crois la même que celle qui passeau puits FrèreJean. Les travaux dirigés à l'Est entre les puits

bennes de

Saint-André et Saint-Victor portent exclusivement dans la tranche maréchale Procès-verbal de

Le puits de l'Espérance est com-

vi'ite du 29 dé piétement asséché depuis le mois de juillet. Les es mbre 1843. travaux sont dirigés dans l'amont-pendage de la

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grande masse sous la montagne. Il n'y a qu'un seul chantier dans le Raffaud ; tous les autres sont ouverts dans la partie supérieure de la couche dite

maréchale. On remarque dans ce champ d'exploitation deux sources principales dont l'une vient du crin qui sépare les puits de l'Espérance et Saint-Rambert , et l'autre d'anciens travaux faits entre le Gier et le canal. La première de ces

sources donne par jour i.o5o hectolitres d'eau, que l'on conduit au moyen de caisses dans le puits

de Lorette. Les eaux de la seconde s'écoulent par l'entrée inférieure du puits de l'Espérance, où elles sont élevées au jour dans des bennes. Le produit de cette source a été trouvé de 1.250 hectolitres en vingt-quatre heures. Il y a , en outre

environ ttoo hectolitres d'eau ruisselant le long des parois du puits et tombant au puisard : total 2.700 hectolitres. La machine élève successivement

une benne d'eau et une benne de charbon.

L'extraction journalière est de 6o bennes de charbon de to hectolitres chaque, soit 600 hectolitres. Le puits de l'Espérance communique avec le puits Neuf pour l'aérage. Le puits du Couchant est en chômage depuis quelques mois, par suite de l'encombrement des

charbons dans les magasins; mais un incendie s'étant déclaré dans la partie inférieure de la grande couche et menaçant de se communiquer à la tranche maréchale, on abattait quelque peu de charbon au front d'une pile pour établir on corroi contre un massif' solide. On élève par jour : au puits Neuf .a ti

puits du Couchant

80 bennes de charbon del() hect (80 bennes d'eau de 8 hecto'. 25 bennes de charbon de 8 hW. ( 30 bennes d'eau de 9 heçt.