Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 214]

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HISTORIQUE

ont rencontré un resserrement avant 'd'arriver sous le ruisseau. Les recherches n'ont pas été pour-

suivies au delà de ce côté. On a aussi entrepris vers la fin de l'année 1842 le creusement d'un faux puits dans l'intention de reconnakre l'allure de la grande masse à un niveau inférieur. Ce faux

puits avait atteint le mur de la couche et avait même pénétré de quelques mètres dans les bancs de grès sur lesquels elle repose; mais le plafond de la cavité où se trouvait établi le vargue qui desservait ce faux puits s'est éboulé et a fait suspendre

les travaux. Toutes les recherches étaient donc poussées en direction vers le puits Gillier en 1843,

et l'on n'avait pas encore reconnu la manière d'être de la couche en profondeur. Sa puissance est d'ailleurs de 5 à 7 mètres dans le voisinage du puits du Chêne. L'aérage des travauxde ce puits a été d'abord trèsimparfait; il avait lieu en effet au moyen de caisses

qui prenaient l'air venant du puits Piney à l'ex-

trémité de la galerie qui aboutit au puits du

Chêne et le portaient dans les travaux du fond. Le système d'aérage était donc le même qu'entre les puits Saint-Étienne et Vellerut, lorsque ce dernier n'était pas encore en communication avec le puits Frère-Jean. Mais aujourd'hui l'entrée de

la galerie au puits du Chêne est fermée par une porte qui force l'air à descendre par un faux puits dans les chantiers de l'aval. L'entretien d'eau est d'environ 1.200 hectolitres au puits Gillier ; 1.100 Piney; 700 du Chêne.

Procès-verbal de visite du 5 decem-

lire 18/2.

..... .

Les recherches entreprises au puits du Chêne ont montré que la couche s'a-

DES MINES DE RIVE-DE-GIER .

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mincit à peu de distance du ruisseau de la Fa verge. Des galeries sont maintenant dirigées au sud vers le puits Gillier Un faux puits avait été entrepris Procès-verbal de dans le champ d'exploitation du puits du,Chêne visisiit3e du 25 avril

pour reconnaître la couche en profondeur; mais il est maintenant couvert de décombres provenant de l'éboulement de la cavité où se trouvait renfermé le vargue qui le desservait. Le faux puits destiné à mettre en communication les travaux du puits Piney avec ceux du puits

du Chêne est terminé; aussi l'aérage se fait-il beaucoup mieux que précédemment. On a toutefois rencontré un peu de gaz inflammable dans un des chantiers montants du puits du Chêne.

La galerie au rocher, percée au mur de la grande masse dans le champ d'exploitation du puits Piney, a rencontré le charbon au commencement de l'année. On ignore encore si cette couche appartient à la partie inférieure de la grande masse ou à la bâtarde. Elle est d'ailleurs très-irrégulière Les travaux d'exploitation sont di- Procès-verbal de rérigés clans l'amont-pendage des deux couches su-

périeure et inférieure, qui dans ce territoire sont vrisieitre I8du1.! séparées par un banc de grès assez puissant, mais qui cependant appartiennent, selon toute probabilité, à la même couche connue sous le nom de grande masse. Les remblais sont fburnis par les débris provenant des crins ou des vieux travaux. Les écrasements qui ont été la conséquence du mauvais système d'exploitation que l'on suivait V

autrefois, ont rendu les incendies imminents dans ce champ d'exploitation. Aussi a-t-on préTome

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1847.

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