Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 202]

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HISTORIQUE

DES MINES DE RIVE DE-61511.

la grande couche, ii6 mètres; profondeur totale, 164 mètres. On voit que les puits Valuy, Gilibert et Neuf ont rencontré la grande couche et la bâtarde aux mêmes profondeurs, quoique leurs orifices soient situés à des niveaux très-différents; d'où il suit que les couches de houille affectent, dans cette partie du bassin , la même pente que celle de la

et le curage du puits Bourret. Le niveau des eaux du puitsThiollier se trouvait, au mois de juin 1842, à 8o mètres de son orifice. Ce puits communique indirectement avec le puits Bourret par des fissures dues aux travaux d'exploitation de ce dernier, qui ont été poussés dans le voisinage du puits Thiollier. Celui-ci fournit , par suite, au puits Bourret un entretien d'eau d'environ 2.500 hectolitres en 24 heures. Du puits Bonnet, les eaux se rendent

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montagne où ces puits sont ouverts. La grande couche dont la puissance est de 8 à Ice mètres dans le grand Gourd-Marin a été sujette à de fréquents incendies. Elle est d'ailleurs presque entièrement épuisée. Il existe encore quelques piliers dans la bâtarde dont la puissance est de 2 à

3 mètres, et au milieu de laquelle se trouve un nerf de orn,30 à om,4ci d'épaisseur. Du petit

Le puits Thiollier (181 o) a atteint la grande

Gourd-Marin, couche à 185 mètres, et la bâtarde à 205 mètres. -

Le puits Marcand a seulement rencontré la grande masse à 156 mètres. Cette couche présente quelques parties intactes vers la limite du grand Gourd-Marin et donne un charbon beaucoup plus tendre que clans ce dernier périmètre.

La couche bâtarde, dont la puissance est de est fréquemment interrompue par des

2m,30 ,

crins. Du Sardou.

Le puits Bourret (1809) a traversé la grande couche à 204 mètres, et la bâtarde à 240 mètres du sol. Il fournit un charbon dur et d'excellente qualité. Ce puits sert à l'aérage du puits Château (concession de Sardou).

Situation des eaux.

Tous les puits de la concession du GourdMarin sont inondés depuis 1829.

On a continué en 184i l'épuisement des eaux

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au puits Château, qui est en communication directe avec le précédent; mais quoique ce dernier puits soit complétement asséché, les eaux du puits Thiollier n'en restent pas moins au même niveau

et même, dans les saisons pluvieuses, elles peuvent s'élever jusqu'à 15 mètres du jour, quand la pompe du puits Journoud (Montagne du Feu) ne marche pas. Ainsi, puisque en épuisant constamment au puitsChâteau les eaux provenant du puits Thiollier, on ne parvient pas à abaisser leur niveau dans ce dernier puits, il faut en conclure que la quantité d'eau affluente au puits Thiollier est à peu près égale à celle qui s'en échappe par les fissures du terrain. En 1840, les eaux s'étant élevées

au puits Thiollier jusqu'à 16 mètres du sol , la quantité d'eau fournie au puits Bourret était devenue trois fois plus considérable. CONCESSION DE CROZAGAQUE (79 hectares). Ordonn. royale du 25 août 1825.

Concess. MM. Gnome, et Coran.

Les couches connues clans cette concession sont la grande masse et la bâtarde.

La petite bâtarde, qui fàit partie de la grande masse clans la majeure partie du bassin houiller en est ici séparée par un banc de rocher de orn,6o