Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 201]

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HISTORIQUE

partant de la bâtarde. On approfondissait le puits d'extraction pour parvenir à cette couche, lorsqu'une grande affluence d'eau força tout à coup

d'interrompre les travaux dans les couches inférieures. Un arrêté préfectoral, qui interdisait toute exploitation sous la ville, obligea aussi les concessionnaires d'arrêter les chantiers dans la grande masse. Le puits Laurent, qui date de 1804, a rencontré

la grande couche à 142 mètres, et les deux hatardes à 165 mètres de profondeur. Ces dernières

sont séparées par un nerf de 1-,5o à 2 mètres.

DES NIVES DE RIVE-DE-G-1ER.

ment vierge dans toute la concession. L'air entrait primitivement dans la mine par le

puits Laurent et sortait par le puits Journoud; mais lorsque le puits Saint-Germain fut creusé,

l'aspiration se fit par ce dernier.

L'épuisement des eaux a toujours eu lieu au puits Laurent au moyen de quatre colonnes de

pompes aspirantes. Les eaux se trouvaient à 7o mè-

tres de l'orifice du puits Journoud, le 3o décembre 1842.

L'extraction y a été suspendue en 18 i 6 par suite de l'invasion des eaux venant des mines du Couloux,

de la Verrerie et de Chantegraine, et n'a été reprise qu'en 1826. On y a placé alors une pompe d'épuisement qu'on a retirée en 1842 , pour la transporter au puits Jamen (Verchères-Fleurdelix ).

Le puits Saint-Germain a été foré, en 1820, sur le sommet de la montagne. Il a atteint la grande masse à t 26 mètres, et son creusement a été

poursuivi jusqu'à 176 mètres sans succès. Il n'a recoupé qu'un mince filet charbonneux, correspondant sans doute à la couche bâtarde. Ce puits

a servi à l'aérage et à l'extraction de la houille dans l'amont-pendage de la grande couche. Celleci est à peu près épuisée au nord des puits Jour-

noud et Laurent. Il n'en reste qu'une partie au sud sous la ville de Rive-de-Gier, où l'on a déjà fait quelques travaux. Le massif des bâtardes a été exploité aussi en grande partie. Toutefois, ces couches présentent encore quelques ressources au Sud-Ouest vers le Gier.

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Quant à la bourrue, elle est presque entière-

CONCESSION DU GOURD-1VIA1UN (32 hectares). Décret du 3 août 1803.

C011,CCSS. : MM. VIER, DELAY, RAIVIAD/ER et Cornp..

La concession du Gourd-Marin comprend les trois champs d'exploitation Du Gourd-Marin, du petit Gourd-Marin et du Sardou. Les puits creusés dans les périmètres du grand Champ d'exploitalion du grand Gourd-Marin sont les suivants : i° Le puits Valuy (18o5) : profondeur à la Gourd-Marin.

grande couche, 167 mètres; à la bâtarde, 201

mètres. 2° Le puits Gilibert (1807) profondeur à la grande couche, 167 mètres; à la bâtarde, 205 mè:

tres.

3° Le puits Neuf (1812) : profondeur à la

grande couche, i66 mètres ; à la bâtarde, 199 mèti es.

4. Le puits du Pré (1817) : profondeur à la

grande couche, 178 mètres; à la bâtarde, 196 mètres. 5e Le puits Sainte-Anne (1827) : profondeur à