Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 74]

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IIISTORIQUE J46 Sources, etc. Le desséehement des mines permit

aux -extracteurs de creuser de nouveaux puits, parmi lesquels on, peut citer ceux de la Pompe, de la Vigne, des Echelles , Fleurdelix , Guinard, Saint-Germain, Desgrangés , Bonjour, Neuf, Balard, Richardon, Donzel, de l'Eau et Grand-Puits, dont la profondeur varie de 4o à 90 mètres. Territoire du Dorlay.

C'est vers 1730 qu'on découvrit un affleurement

de la grande couche le long du ruisseau de Dorlay. A cette époque, on creusa dans ce territoire plusieurs puits d'une quarantaine de mètres au plus, qui servirent pendant quelque temps à l'ex-traction de la houille ; mais bientôt le manque de moyens d'épuisement força de suspendre les travaux. L'exploitation fut reprise en 1776 par MM. Lafay, , Chorel et compagnie, qui s'entendirent avec les concessionnaires du Mouillon pour opérer le desséchement de leur mine, moyennant une certaine rétribution par hectolitre d'eau élevé au jour ; mais en 1792, l'abondance des eaux du Dorlay força d'abandonner les travaux. Ce fut en 1789 que MM. Fournas et consorts entreprirent le creusement du puits Fournas , qui

fut arrêté à une profondeur de 8o mètres, par suite de la grande affluence d'eau venant des anciennes mines Lafay. La compagnie actuelle de la Grand-Croix reprit, en 1799, les travaux abandonnés par MM. Lafay et Fournas. Elle se mit en devoir d'épuiser les eaux au moyen d'une machine

hydraulique qu'on établit au puits de la Roue. Cette machine était mue par l'eau du Gier. Cependant il fut impossible de rentrer dans les anciennes mines abandonnées.

,

qui dès lors furent tout à fait

DES MINES DE RIVEDEGIER.

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Un affleurement de la grande masse a été Te Territoire de la connu, vers t 740, dans la vallée de la Durèze , Haute-CaPPe* où l'on a foncé les puits Ri vat , 'Dubreuil , des Échelles, Pagis , Gobey, etc. Les puits D ubreuil et Rivat ont rencontré la grande couche, le premier à 4o mètres. et le second à 55 mètres. Le creusement du puits D ubreuil a été poursuivi sans suc-

cès jusqu'à 116 mètres, profondeur à laquelle on a rencontré le terrain primitif. Quant au puits des Échelles , il n'avait que io mètres de profondeur et servait à l'aérage et à la descente des ouvriers. Le territoire de Monissol comprend la vallée de ce nom et une partie des concessions de Gravenand

Territoire de

et de la montagne du. Feu. Un groupe de petits puits, dont on voit encore les décombres, autorise à penser que l'exploitation y fut très-active dans le courant du xviiic siècle. Elle aurait eu lieu en partie dans la bàtarde par les puits de la Garde, Montaland, Saint-Georges, Teillard, Chaize, etc., partie dans la grande couche par ceux du Flachat, Saint-Pierre et autres. C'est dans ce second champ d'exploitation qu'un incendie souterrain éclata en 1760. Les nombreuses fissures existant à la surface empêchèrent d'étouffer le et comme on n'avait pas non plus les moyens defeu' submerger les travaux, l'incendie fit de rapides progrès et dévora une grande partie de la houille. Durant de nombreuses

années, la neige ne parut pas sur la montagne, qui, par suite, prit le nom de Cr& du fe. u. Le groupe de puits dont nous venons de parler était asséché par une petite galerie qui débouchait en un point de la vallée où l'on voit encore sortir de l'eau ferrugineuse. On désigne sous le nom de territoire du HautReclus la partie de la concession on de ce nom com-

Territoire u Haut-lieclus.