Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 61]

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ET DU CENTRE DE L'EUROPE.

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Cependant sil'on examine les contrées boréales qui ont un climat très- froid et sont entourées d'une at-

mosphère très-humide, on n'y remarque pas un développement d'actions glaciaires qui justifie les exigences de la théorie ; un abaissement de plu-sieurs degrés dans la température moyenne pourra produire dans les Alpes et dans la Scandinavie des effets analogues à ceux qui ont lieu dans les régions polaires, mais il ne pourra déterminer le développement et le mouvement des glaciers dans des conditions autres que celles où ils ont lieu aujourd'hui. Un des points essentiels de la question con- Dia-imités relatisiste donc à rechercher si ces conditions coïncident avec celles où se sont produits les phénomènes ment des glats diluviens. erratiques : or il y a des différences bien marquées dont je me bornerai à citer ici quelques-unes. Jusqu'à présent on ne connaît de glaciers que dans

des régions montagneuses, et j'ai observé que, même clans les contrées polaires, la présence d'une cime isolée ne suffit pas pour qu'il se forme des glaciers, mais qu'il doit y avoir un groupe de

rochers ou un massif découpé en plusieurs parties, présentant des gorges ou des anfractuosités. La disposition du sol de la Suède et de la Finlande, en forme de plateaux ondulés d'une immense étendue, est donc peu favorable à la formation et au développement des glaciers. La considération des pentes fournit un moyen Les pentes de d'appréciation encore plus précis et constitue une limite de la zone dans la des plus graves objections que f on puisse faireneure v7Illiteue l'hypothèse glaciaire. On n'observe pas de glacier.; a un pe

dans les Alpes, je n'en ai pas vu non

plus ni au Plus faibles que g la-

Spitzberg, ni en 17%.Torwège, qui se meuvent sur une

étendue de quelques kilomètres avec une pente . É notablement inférieure à trois degrés; or, Mlie

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