Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 181]

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370lIECTIÊnene S'On tb, gnielTUTIOà ne serait pas possible d'y extraire les minerais de moindre loi que 5o marcs au caisson, à cause de la cherté des vivres et de la main-d'ceuvre. On exploite en outre dans ce même département plus dé cinquante mines de cuivre, dont les plus importantes se trouvent dans les montagnes de Checo,

cl Cobre, Ojanco, Lechusas, Puquios, Quebrada Seo , Zapallo , Cerro Blanco et el Salado. On a extrait de ces ;mines, dans /es dix dernières années, depuis 1832 a 842, 2.009.707 livres de cuivre en barres, et 70.000.000 livres de minerai de cuivre cru qu'on exporta en Angleterre, et dont la loi moyenne a été d'environ 23 à 25 p. o/o. On a exporté, en1843, par le port de Copiapo :

35.I5o marcs d'argent, à quoi on doit ajouter 52.281 marcs d'argent qui ceit été exportés par la douane de Valparaiso , et qui provenaient des mines deCopiapo ; et i 07.705 quintaux de minerais Ms et de mattes de cuivre : ( voir Compte rendu du ministre Irrariizabal , en i844).

Le centre de cette industrie minérale, l'en-

droit où se font les marchés et où on amalgame la

majeure partie de minerais d'argent, est la ville de Copiapo. On y compte actuellement trois machines d'amalgamation composés de tonnes à fonds en fonte, une autre pour le traitement en grand des

résidus d'amalgation, et beaucoup d'autres ateliers pour l'amalgamation américaine ordinaire (huitrones), des moulins pour xnoudre les minerais, etc. Le fond de la vallée où e trouve bâtie la ville de Copiapo est creusé dans les diorites; mais audessus de ces roches on voit déjà au sommet des montagnes qui ombragent la ville du côté du Nord,

quelques indices de stratification dans les porphyres qui les recouvrent.

4É.C/LOCIOJE 'OÙ detLi.

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En allant de cette ville vers les Cordillères, la vallée s'élargit et se dirige au S.-E.; on traverse un joli village nouvellement bâti, nommé Pueblo de los Indios , qui se trouve à l'endroit où les conquistadores trouvèrent une nombreuse population indienne. A 2 lieues de la ville, la principale vallée se rétrécit et tourne au Sud, laissant à gauche une large vallée qui se dirige vers le N.-N.-E., et qu'on nomme Quebrada de Paypote. C'est par cette dernière Quebrada , complétement sèche, aride, couverte de sable, que passe le chemin principal du désert d'Atacama. Ce désert, qui occupe tout le pays littoral de

l'Océan Pacifique depuis Copiapo jusqu'à Cobija, et depuis la mer,jusqu au faîte des Cordillères, est peu

connu, et n'a été jusqu'à présent visité, à ce que je sache, par aucun géologue. D'après les renseignements que j'ai pu recueillir des gens de Copiapo, il y a trois chemins pour traverser ce désert. Le premier, qui est celui de la côte, est presque impraticable pour les voyageurs : on n'y trouve que des eaux stagnantes salées et point d'habitations, excepté un petit endroit nommé Paposo, habité par une centaine d'Indiens parlant espagnol, et qui se trouve à peu près à moitié du chemin entre Cobija et le port de Copiapo , sur une ligne qui embrasse plus de deux degrés de latitude. On passe clans ce trajet près des mines de cuivrede las Animas, de Pueblo-Hundido , del Salado,- situées à l'extrémité méridionale du désert, et près des mines de Cobija , qui se trouvent déjà aux environs du port de ce nom. Par là aussi doivent se trouver les masses de fer météo-

riques et les sables verts d'ataca mite. Le second chemin , ou le chemin du milieu, est connu sous' le nom de Gamin° Antiguo de los In-

Désert d'Acatama.