Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 49]

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ac. RELU SUE, LES MINES ET LES FO,NDERIES

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Daps,tie,erevaSie, qui avait plus de i mètre de, puissance, a paroi ,çju mur était tapissée d'une, épaisse .croûte de chaux carbonatée à teintes ferra, gineuses vames , ondulant yarallèlem ent aux in,) égalités deparoi. Des stalactites de même cou,. ..1 Iecujjpendaieutsu, toit. Ces crevasses sont -habituellementrreniplies,je

terre ferrugineuse, au- milieu de laquelle ;,9,JÉ trouve quelquefois des rognons de elène. Mine de SantaLa mine de Santa-Suzanna a moins.:,cle puissançe, Suzanna. que -la Baja. Mais dans" ses 3 à 5,,,varas d'épaisseur,

elle ne contient pas Moins de.galène.5ue celle-ci.

Ce: n'estqu'atix dépens de la chaux- earbonatée larnellaire que la veine se trouve réduite : j'y ai observé, en petite qua n lité, du plomb carbonaté et de la chaux fluatee violette au contact de la galène..

Le minerea` été atteint, dans cette mine, àla. profondeur de 6o varas, par un puits vertical. ..,Le Collado de los Valientes , où se trouve la Santa-Suzanna , recèle, 'sur une étendue de 700, varas, des rognons de galène incontestablement disposés dans le sens des couches. C'est la plus grande étendue productive que j'aie entendu citer dans toute la formation du calcaire métallifère. Car ce n'est pas la continuité qui distingue ces gîtes singuliers. Difficultés d'obPersonne n'a pu me fournir le moindre renseitenir des renseignement sur la forme des amas métallifères. Je guements. dirais volontiers que, dans le midi de l'Espagne engénéral, on a trop d'indifférence pour tout ce qui touche à l'étude de la manière d'être des gîtes. Il m'a semblé que le système d'exploitation suivi ,

DU MIDI DE L'ESPAGNE.

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s'en ressentait. J'ai cru entrevoir que les difficultés

croissaient assez avec l'approfondissement des travaux, pour qu'on dût se laisser aller à ne pas mettre toute la persévérance désirable dans la poursuite du minerai, lorsqu'il disparaît dans la profondeur. Je serais porté à attribuer une bonne partie des difficultés qu'on éprouve, à cette circon-

stance singulière que, dans la Sierra de Gador particulièrement, c'est presque exclusivement par puits , jamais par galeries, qu'on cherche à atteindre le minerai. Il peut se faire que cette disposition soit favorable au système de préparation

mécanique usité, comme on le verra plus loin, mais je ne serais pas étonné que l'exploration et, par suite, la connaissance du terrain en souffrit considérablement. On voit combien il reste à faire pour l'étude de

la manière d'être des minerais de la Sierra de Gador. Les rares plans de mines qui existent ne sauraient rien apprendre ; ils sont uniquement dressés en vue de rapporter, dans l'intérieur, les limites superficielles des concessions. Les ingénieurs espagnols que j'ai vus s'occupent peu de ces sortes de questions, qu'on a trop souvent

le tort de qualifier de théoriques. Elle paraissent oiseuses aux exploitants, et ceux des ingénieurs royaux qui en apprécient l'importance, relativement à la bonne conduite des recherches et des exploitations, ces ingénieurs se plaignent d'être Obligés de sacrifier tout leur temps à l'établissement des bornages incessamment réclamés, de tous côtés, par une foule d'exploitants nouveaux. Ce n'est qu'en raison de cette pénurie de renseignements précis sur l'un des gisements métalliques les plus remarquables, que je me suis décidé à put-

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