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CHIMIE.
Iode. L'équivalent trouvé par M. Marignac a
été i585,54; celui qui était admis auparavant était 1579,3. Azote.M. Marignac a employé troisméthodes pour déterminer le poids atomique de l'azote. La première a consisté à chercher combien un poids donné d'argent peut fournir de nitrate d'argent. Dans la seconde série d'expériences, il a cherché à déterminer la quantité de chlorure potassique nécessaire pour précipiter un poids donné de nitrate d'argent; pour cela il a dissous dans l'eau des quantités de chacun des deux sels représentés par leurs équivalents; pins, après avoir fait le mélange il a cherché, au moyen de dissolutions titrées de
chacun des deux sels, à précipiter le reste du chlore ou de l'argent. Dans la troisième série d'expériences, M. Marignac a employé du ,sel ammoniac au lieu de chlorure de potassium. La moyenne des nombres obtenus par ces trois méthodes porte l'équivalent de l'azote à 175,25.
8. Sur les équivalents chimiques de plusieurs CORPS SIMPLES, par M. Pelouze. (Comptes rendus,
t. XX, P. 1047.) M. Pelouze a appliqués à la détermination des équivalents de plusieurs corps simples la méthode imaginée par M. Gay-Lussac pour l'analyse par voie humide des alliages d'argent. 1:1 a pris comme base de ses calculs les équivalents du chlore et de l'argent déduits des expériences récentes de M. Marignac, et qui sont 443,2o pour le chlore et 1349,01 pour l'argent ; nombres, du reste, très-voisins de
ceux qu'on trouve dan e les tables de M. Berzélins.
EXTRAITS.
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Voici les nombres trouvés par M. Pelouze. On a mis en regard l'équivalent adopté jusqu'à ce moment d'après les tables de M. Berzelius. D'après M. Berzélius.
Sodium Potassium Azote.
(par le sel ammoniac) Baryum Strontium Silicium Phosphore. (par le protochlorure ) Arsenic
287,17 489,30 175,08
290,90 489,92 177,03
858,03 548,02 88,94 400,30
856,88 547,29 92,43 392,29
937,50
940,08
L'azote, le phosphore et l'arsenic ont des équivalents qui sont sensiblement des multiples de l'équivalent de l'hydrogène; mais il ne paraît pas en être de même pour les autres corps simples examinés par M. Pelouze. 9. Recherches sur les gaz que PEATJ DE MER peut tenir en dissolution. en digérents moments de
la journée et dans les saisons diverses de l'an-
née ; par M. Morren, ( Ann. (le ch., t. XII, p. 5.)
Les premières recherches de M. Morren avaient eu pour but de déterminer la composition de l'air dissous dans les eaux douces. On sait que MM de Humboldt et Gay-Lussac avaient reconnu que l'air dissous dans l'eau courante des fleuves contenait 32 d'oxygène et 6$ (l'azote. L'eau d'un vivier, recueillie, par une belle journée du mois de juillet, donna, par l'ébullition , un gaz 'dans lequel M. Mor-
ren trouva 56 à 58 (Vo d'oxygène. Cette eau renfermait une quantité innombrable d'animalTome VIII, t 845.
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