Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 245]

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DE M. RICHARD.

MANOMÈTRE A AIR LIBRE

Voici les résultats de cette seconde comparaison. réANOMÉTRE

LIÀIVOMÈTIIE

à air libre.

de M. Richard.

RAPPORT

de l'excès de DIFCRENCE.

a atmosphères.

1,00 1,50 2,00 2,50 2,80 3,00 3,50 4,00 4,50 5,00 5,50

d' atmosphères.

1,4 2,00 2,75 3,25 3,60 3,85 4,50

5,10 5,70 6,3 6,90

différence initiale

verre avait un diamètre intérieur plus petit que le tube en fer. Ni l'un ni l'autre tube ne sont exac-

à la pression effective accusée par le manomètre ordinaire

tement calibrés, et il ressort de l'ensemble des deux tableaux, que le tube en verre notamment, a dans sa partie inférieure un diamètre un peu

a-

plus grand que dans les parties supérieures où le diamètre est à peu près uniforme. Quant au second point, le déplacement de la base de l'échelle est dû vraisemblablement à ce que l'eau versée dans les siphons supérieurs contenait quelques bulles d'air qui auront augmenté de volume avec la température. Quoi qu'il en soit, ce dernier vice n'en

d -d

d=0,40 0,50 0,75 0,75 0,80 0,85 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40

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sant en même temps que la pression de la vapeur, tient principalement à ce que le tube de

0,20 0,35 (*) 0,233 0,222 0,225 0,24 0,233 0,228 0,225 0,222

" Cette observation est évidemment fausse.

est réellement pas un, ou n'a du moins aucune gravité, puisqu'on peut à volonté vérifier et rectifier la position de l'échelle, en mettant les deux extrémités du tube replié en communication avec l'atmosphère. Il n'en est pas de même du premier. Nous estimons qu'il sera toujours extrêmement

difficile de se procurer un tube de verre ayant exactement le même calibre intérieur que le tube

Il résulte des deux séries d'observations précédentes : i° que le manomètre de M. Richard a été constamment en avance sur le manomètre à

air libre, de manière à ce que, quand le point de départ des deux échelles était le même, le manomètre de M. Richard accusait déjà une pression trop forte d'une atmosphère 1/10 pour 5a1',90 de pression totale, ou 4. m.,go de pression effective.

a° Que le point de départ de l'échelle du ma-

nomètre de M. Richard se déplace en peu de temps d'une manière très-sensible. Quant au premier point, l'inexactitude de l'instrument crois-

en fer. Il sera aussi difficile de se procurer des tubes, soit en fer, soit en verre, qui soient exactement calibrés dans toute leur étendue. Cependant on peut, par un bon choix de tubes qui exigera des précautions assez minutieuses, satisfaire à cette dernière condition avec une approximation suffisante pour la pratique ; on aurait alors un instrument suffisamment précis, en déterminant le point le plus élevé de échelle, non par le calcul, mais par comparaison directe avec un manomètre à air libre ordinaire. On diviserait ensuite l'intervalle compris entre le point de départ et le point le plus élevé, en parties égales représentant