Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 243]

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MANOMÈTRE A AIR LIBRE

DE M. nicllAnn.

La 'dernière branche verticale ouverte à l'air libre W", est ramenée vers le milieu de la face

les parties inférieures de tous les tubes, de mercure que l'on introduit au moyen d'un petit en-. tonnoir à tige recourbée: L'on verse du mercure dans chaque tube, jusqu'à ce qu'il vienne affleurer les ouvertures. On ferme celles-ci par lesvis en fer. On ouvre ensuite les ouvertures a ,ménagées aux sommets des coudes supérieurs et on y verse,

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antérieure du parallélipipède et porte un tube en verre D de o'n,245 de hauteur, qui laisse apercevoir l'extrémité de la colonne de mercure. Ce tube en verre est maintenu entre l'extrémité du tube replié et un autre bout de tube F, qui se recourbe et communique avec un tube en fer cylindrique plus large G, placé derrière le parallélipipècle, et qui constitue un réservoir destiné à recevoir le mercure, dans le cas où par suite d'une pression trop élevée dans la chaudière, ou d'une oscillation qui aurait lieu au moment de l'ouverture du robinet, la colonne de mercure viendrait à dépasser l'extrémité supérieure du tube en verre. Le mercure peut être retiré de ce réservoir, en ôtant une vis en fer g, qui ferme un orifice ménagé à sa partie inférieure. La première branche B du manomètre, celle qui est mise en communication directe avec la chaudière , se prolonge jusqu'à la face supérieure du parallélipipède circonscrit à l'ensemble des plis du

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l'aide d'un entonnoir élevé à tige effilée, de l'eau,

de manière à remplir complétement les parties supérieures des branches verticales. La partie supérieure de la première branche verticale B, étant également remplie d'eau , jusqu'au niveau où elle se maintiendra remplie par l'eau provenant de la vapeur condensée, quand elle sera mise en communication avec la chaudière, on ferme tous les orifices. Le n° i de l'échelle divisée en atmosphères doit correspondre à la position qu'occupe alors le

niveau du mercure dans le tube en verre. L'échelle du manomètre est tracée sur une lame de cuivre H. Elle est divisée, d'après le nombre de branches de l'instrument supposé bien calibré; elle est mobile le long du tube en verre, et peut être fixée par deux vis de pression cl, cl, dans la coulisse J, de manière à ce que le chiffre i corresponde au niveau du mercure, lorsque le mano-

tube. Elle porte deux robinets A, R, placés l'un à son extrémité supérieure, à l'arrivée du tube venant de la chaudière , l'autre au niveau ou un peu au-dessus

mètre communique par l'une et l'autre de ses

du niveau que doit atteindre le mercure, lorsque le manomètre n'est point en pression. Je dirai tout à l'heure l'usage de ces robinets. Pour remplir l'instrument de mercure et d'eau, des ouvertures fermées par des vis en fer sont mé-

extrémités avec l'atmosphère. L'échelle du manomètre que j'ai mis en expérience marque jusqu'à 7 atmosphères 1/2. L'intervalle d'une atmosphère est de 37 millimètres. Les replis du tube en fer sont maintenus par des entre-toises L,L'. Tout l'instrument groupé d'une manière assez élégante en un parallélipipède de

nagées, les unes aux sommets des coudes supérieurs

de tous les siphons renversés, les autres sur une même ligne horizontale au milieu de la hauteur des branches verticales situées d'un même côté.

oni,5o de hauteur, et dont la base.a otm, i4 sur om,o62

est ajusté sur une plaque en fer avec des montants

On remplit d'abord ,par ces dernières ouvertures b,

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