Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 162]

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ESSAIS COMPARATIFS, ETC.

iS 5 mois, a donné censtamment de bons résultais appréciés .à leur juste -valeur par lcs ouvriers

les plus capables.-

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D'une machine à descendre les ouvriers dans les mines (1). Par M. COMBES, ingénieur en chef des mines.

Les otivriers.descendent ordinairement dans les

mines et en sortent, soit par des échelles verticales ou inclinées, soit en se plaçant dans les

Machine iiiesdeosueyerniderr:

tonnes ou sur des siéges particuliers suspendus dans les mines. aux câbles d'extraction. Dans les mines de houille

du département de la Loire, dans la plupart des houillères profondes de l'Angleterre et de la Belgique, les ouvriers descendent et montent habituellement par les tonnes. A Anzin ce mode d'ascension et de descente est interdit. Il est aussi prohibé par les règlements dans les houillères de la Prusse. Il n'est pas usité dans les mines métalliques profondes du cpmté de Cornwall, du Hartz et de l'Erzgebirge. Dans ces mines, dont plusieurs

ont au delà de 400, et même quelques-unes jusqu'à 7oo mètres de profondeur, les ouvriers montent et descendent par des échelles. Ils dépensent ainsi pour descendre et surtout pour sortir chaque jour de la mine, une très-grande partie du travail qu'ils sont capables de fournir; ce ne' (1) Avant de publier la notice de M. AbelWarocqué, qu'ongliralci-après,ïpage 333, on a cru devoir indiquer lespoyens employés depuis plusieurs années au Hartz pour arriver au but que 1VI.Warocqué s'est proposé. Les détails qu'on va lire sont extraits du tome III, encore sous presse, du Traité de l'exploitation des mines par M. Combes.

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