Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 248]

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ANALYSE 488 Comme, après calcination , la substance est

beaucoup plus difficilement attaquable par les

acides, j'ai attaqué 3 gr. de la substance non calcinée par de l'acide muriatique; j'ai évaporé à sec la dissolution , et dosé la silice comme à l'ordinaire ; puis j'ai traité la liqueur par de l'ammoniaque, après avoir mis du sel ammoniac pour empêcher autant que possible la précipitation de la magnésie : malgré cette précaution, j'ai obtenu un précipité qui évidemment contenait encore de la magnésie. En conséquence, je l'ai traité comme je Fat indiqué dans l'analyse qui précède ; seulement ici, comme le fer entrait en quantité notable, je l'ai dosé directement après avoir enlevé l'alumine par la potasse, en le redissolvant

dans un acide et en le précipitant par l'ammoniaque.

J'ai obtenu de cette manière les résultats suivants Oxygéne

Eau. Silice Alumine

0,136 0,421 0,004

0,219 0,002

Protoxyde de fer correspondant à 0,24 peroxyde Magnésie ( par diff.)

0,020 0,419

0,004 0,162

0,121

1,000

Ces résultats ne diffèrent pas beaucoup de ceux obtenus par M. de Kobell , qui sont Silice. . Magnésie.

Protoxyde de fer.

Eau. Alumine

.

43,50 40,08 2,08 13,00 0,40

99,78

DE QUELQUES MINÉRAUX.

489

M. de Kobell a remarqué que si on adoptait pour la composition du minéral la formule mg Aq3 3 mg Si', on aurait Silice. . . Magnésie.

Eau

.

2 at. 4 3

45,72 40,92 13,36 100,00

Alors; d'après sa .composition chimique la mé-

taxite viendrait se placer entre la serpentine mg aq' + 2 mg Si', et le schillerspath mgAq4 + 4 ( mg.Fe)Si'. Une substance analogue, mais beaucoup plus riche en fer, venant de Baltimore, a été analysée par M. Thompson , qui lui a trouvé à peu près la même loi de composition que la métaxite; il lui a donné le nom de bal-tin-write (r). Cependant la quantité de silice correspondant à la formule mg Ag' + 3 mg Si' diffère assez notablement de celle que M. de Kobell a trouvé

dans son analyse, surtout de celle que j'ai ob-

tenue, et encore bien davantage de celle de

M. Thompson, qui n'est que de 40,95 p. o/o. Parmi les différentes formules qui représentent les résultats de l'analyse qui précède, il n'en est aucune qui soit bien simple ; mais on pourrait cependant admettre la suivante, qui a, dans tous les cas, l'avantage de représenter parfaitement les résultats de l'expérience. Si° mg' Aq5

3(ï

14) + mg II';

(I) Voir Philosophical Magazine, 1843.