Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 161]

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CRIME.

EXTRAM,

soudures des chambres de plomb clans lesquelles

bre de recherches de la part des chimistes. On pense généralement qu'elle doit la propriété de

on le fabrique ; lorsqu'après l'avoir étendu de cinq à six fois son poids d'eau, on y fait passer un courant d'hydrogène sulfuré, il s'Y forme un précipité d'un brun jaunâtre, composé de sulfure d'arsenic et de sulfure d'étain, et d'autant plus foncé que la proportion d'étain est plus grande. En traitant ce précipité par l'acide nitrique, tout l'arsenic se dissout, et l'étain reste à l'état d'oxyde blanc.

dissoudre l'or à la présence du chlore libre ; cepen,

dant, en 1831, M. Edmond Davy a publié un mémoire dans lequel il tend à démontrer que le produit actif de l'eau régale est un gaz particulier formé de volumes égaux de chlore et de bioxyde d'azote non condensés. Il dit que ce gaza un poids spécifique de 1,759 , et il lui donne le nom de gaz chloronitreux. Le procédé suivi par M. Edmond Davy pour obtenir ce gaz consiste à mettre en pré-

13. Note sur le sulfate de plomb contenu clans les ACIDES SULFURIQUES du commerce ; par M. Dupasquier. (J. de Pharm., t. IV, p. 03). L'acide sulfurique concentré et bouillant dissont une certaine quantité de sulfate de plomb, mais il abandonne la plus grande partie de ce sel, quand on le mélange avec de l'eau. La portion qui reste en dissolution , non plus que celle qui est tenue en suspension, n'éprouve aucune altéra-

tion par l'hydrogène sulfuré, en sorte que ce réactif

ne peut pas servir pour faire reconnaître la présence du plomb dans l'acide sulfurique concentré ou même étendu d'eau. 14. Recherches sur l'EAU RÉG-ALE

et sur un produit particulier auquel elle doit ses principales propriétés ; par M. Baudrimont. ( J. de Pharm., t. V, p. 49.) Quoique l'eau régale soit connue depuis plu-

sieurs siècles, et quoique l'on en lisse un fréquent usage, elle n'a été l'objet que d'un très-petit nom-

sence le chlorure sodique ou potassique fondu, et l'azotate hydrique concentré. La nature des matières réagissantes et la composition du gaz chlo-

ronitreux indiquent bien nettement qu'il est impossible d'obtenir ce (-raz sans qu'il soit mêlé de chlore, comme le démontre cette équation 4Az0'11-1- 3C1Na = 3AzO'Na

Az0', C1' + C1.

La présence du chlore dans le prétendu gaz de l'eau régale n'ayant point dû permettre d'en étudier les propriétés d'une manière convenable, j'ai pensé que de nouvelles recherches ne seraient pas sans intérêt. C'est leur résultat que je vais faire connaître. Lorsque l'on chauffe un mélange de deux parties pondérables d'acide nitrique et de trois parties d'acide chlorhydrique du commerce, un gaz rouge

commence à se dégager vers la température de + 86 degrés. Si l'on fait passer ce gaz dans un tube en U, dont la paroi externe plonge dans de la glace pilée , on le prive des parties condensa-

bles qu'il aurait pu entraîner. L'expérience a

appris que les premières portions de gaz sont mé-