Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 160]

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en chauffant de l'éthogène et du zinc en limaille fine à la température à laquelle le zinc se sublime, et en lavant le résidu avec de l'acide nitrique ; ou bien en chauffant ensemble, à la chaleur blanche, dans un creuset brasqué , une partie d'acide borique anhydre et deux parties et demie de cyanure de zinc.

L'éthonure de zinc est solide, blanc ; il dégage beaucoup d'ammoniaque lorsqu'on le chauffe avec un mélange de chaux hydratée et de carbonate de

potasse. Il est insoluble à chaud et à froid dans l'eau, les acides sulfurique, nitrique, chlorhydrique, la potasse et l'ammoniaque. il n'est pas décomposé, même au rouge vif, par l'hydrogène ou le chlore, ni par le sublimé corrosif, le potassium ou le sodium. Il est infusible au chalumeau, mais il donne, dans la flamme oxydante, une phosphorescence bleue très-brillante, qu'il émet

de même lorsqu'il est simplement jeté dans la flamme d'une lampe à l'alcool. Jeté sur du chloil détone avec un dégagerate de potasse ment de lumièrefondu' d'un bleu pâle. L'éthonure de plomb peut être formé en chauffant du chlorure de plomb avec de l'éthonure de zinc, ou du cyanure de plomb avec de l'acide borique. On peut aussi le faire directement. Sa phosphorescence est verte.

L'éthonure cirent se fait directement ou en chauffant le chlorure d'argent avec l'éthonure de zinc. Il est blanc, léger, inaltérable aux réactifs, même à l'action du chlore ou de l'hydrogène au rouge vif. Il donne une très-belle phosphorescence d'un vert très-vif. J'ai également obtenu des combinaisons déthogène avec plusieurs autres métaux par le

EXTRAITS.

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même procédé, c'est-à-dire en chauffant leurs chlorures avec l'éthonure de zinc, mais en trop petite quantité pour les examiner en détail.

il. Sur PÉTHOGÈNE et les ÉTHONURES; par M. W.

Balmain. (Phil. Mag., juillet 1843.) On obtient facilement Véthogène : en chauffant ensemble 58 p. de bicyanure de mercure, 5 p. de soufre et 7 p. d'acide borique; 2° en chauffant ensemble du sulfocyanogène et de l'acide borique. On obtient directement les éthonures en chauffant l'éthogène avec des sulfures métalliques, ou en soumettant à l'action de la chaleur du soufre, du bicyanure de mercure, de l'acide borique et du sulfure du métal que l'on désire combiner à l'éthogène, dans des proportions telles qu'il y ait 2 at. de sulfure, 2. at. d'acide borique, at. de cyanogène et 3 at. de soufre. On purifie les éthonures en les faisant bouillir dans l'eau régale et les lavant ensuite soigneusement. Ils sont tous blancs et infusibles. L'éthogène attire l'humidité de l'air avec une si grande rapidité et il se décompose si vite qu'il acquiert l'odeur de l'ammoniaque même dans des flacons bouchés. clans 12. Sur la présence du SULFATE D'ÉTAIN Dupar M. l'acide sulfurique du commerce;

pasquier. (J. de Pharm., t. IV, p. 102.) L'acide sulfurique du commerce contient toujOurs du sulfate d'étain, qui doit provenir des