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CIRCULAIRES.
peuvent se présenter d'augmenter nos richesses archéologiques et d'éclaircir les questions non encore résolues ; je ne doute pas qu'ils ne s'empressent de mettre à profit ces occasions, et de concourir, sans négliger leur service, à rceuvre véritablement nationale que la société des antiquaires poursuit avec une honorable persévérance. Le domaine qu'embrassent ses explorations est des plus vastes. Sa mission , définie dans la circulaire du 29 janvier 1833 , consiste à « recueillir tout ce qui peut éclairer l'historien et le savant sur les temps anciens, et parti» culièrement sur ceux de la Gaule, ainsi que sur les premiers siècles de notre monarchie. Elle se livre donc à la Gaule et suries premiers siècles de notre monarchie. Elle se livre à la recherche et à l'examen des monuments, des médailles, des
objets d'art, des manuscrits , des usages et des traditions qui présentent sous ce rapport quelque intérêt.
Plusieurs de ses membres ont remarqué que les travaux et les tournées de IMM. les ingénieurs leur offraient souvent l'occasion de faire des découvertes archéologiques qui pouvaient jeter nn
grand jour sur des points ignorés ou contestés, mais qui, faute de se rattacher à un centre commun et d'être comparées à des do-
cuments de même nature, contribuaient peu, en général , aux progrès de la science. Déjà l'un de nies prédécesseurs a invité MM, les ingénieurs des
ponts-et-chaussées et MM. les ingénieurs des mines à rendre compte des découvertes de ce genre qu'ils pourraient faire dans l'exercice de leurs fonctions, et les a autorisés à correspondre,
sous son contre-seing , avec la société. Cet appel a été entendu ; il a valu à la société des mémoires très-intéressants qu'elle s'est empressée d'admettre dans sa collection ; quelques ingénieurs figurent maintenant parmi ses membres. La société m'engage à faire connaître à MM. les ingénieurs des ponts-et-chaussées et des mines qu'elle attache beaucoup de prix
à la continuation de leurs recherches , et aux relations qu'ils voudront bien entretenir avec elle. Je recevrai moi-même avec
plaisir les mémoires que vous jugerez à propos de lui adresser je les lui ferai passer après en avoir pris communication. Je ne doute pas, monsieur, que vous ne trouviez, dans l'occasion, les moyens de répondre au vu de cette savante compagnie, sans négliger le service public qui vous est confié, et que vous ne vous montriez empressé de concourir à une oeuvre véritablement nationale. Recevez, monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée. Le conseiller d'État, chargé de l'administration des ponts-et-chaussées et des mines. Signé LEGRAND.
CIRCULAIRES. 851 recherche et à l'examen des monuments, des médailles, » des objets d'art, des manuscrits, des usages et des tra-
(litions qui présentent, sous ce rapport, quelque in-
me » téJere't.
chargerai bien volontiers, Monsieur, du soin de transmettre à la société des antiquaires les renseignements
que vous pourrez être dans le cas de recueillit'. Vous pouvez compter d'avance sur l'intérêt avec lequel j'en prendrai moi-même communication. Le sons-secrétaire (l'État des travaux publics, Signé LEGRAND.