Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 191]

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SUR LA PERIKLASE

nom de monticellite , puisque la monticellite telle que Brooke l'a décrite, malgré la conformité

NovvELLÉ gSPÈCt MIN1',A(ALE.

de ses caractères cristallographiques avec ceux du péridot, ne résiste pas à l'action des acides, et que

'NOTE DE 1eDAMO[TR.

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sa dureté est inférieure à celle du feldspath tandis que les variétés que je viens d'indiquer sont insolubles dans les acides et rayent le feldspath. J'ai trouvé leur composition identique à celle du

péridot.,. Cependant, j'ai rencontré quelquefois,

mais rarement, dans les blocs calcaires de la Somma, certains cristaux blancs tirant sur le jaune , semblables ail_péridot blanc, et dont les

facqpiesurées a .k,ggvq;.;1,pplication pré sez),tamtjes mememnçenalsonS que, celles

pérldqt.illY4ais ces criltapx se distinguent parleur éclateemurtéi, par leqr,dureté inférieure à celle du fe1dsmtj41par la grande facilité avec laquelle leur potick% se dissout dans les acides, et par leur compositigihque j'ai trouvée représentée par 1 al. de silice4e chaux , uni à at. de silicate de magnésikleln0 SiO3) (3Ca0 -14fiO3). Il inc semble que ces propriétés permetteu) t d les rapporter à la mon ticellite de Brooke, et alors ce,tte espèce, par le rapprochement de beaucoup de caractères, pourra plus, facilement être, confondue avecda periklase. Lorsque 14,4;orme4e' istallingtne r

sera pas assez nette poilenleyer toutedeeçe,de doute sur leur nature n la première, de 7,deux substances pourraMre-creconnue en ,ce,. 'après l'avoidissoute dans les acides, il restera de la si-

lice. en gelée, et aussi parce que sa dissolution donne très-facilement l'indice de la chaux avec l'oxalate d'ammoniaque. La seconde sera distinguée ensuite, par son clivage facile, suivant les directions ci-dessus indiquées.

M. Sccchi ayant bien voulu me remettre un échantillon de periklase , j'ai, à sa demande, renouvelé quelques essais pour continuel' l'étude de ce minéral intéressant. Mes expériences sur sa dureté, sa pesanteur et son infusibilité ont parfaitement concordé aveC)celles qui sont décrites cidessus. J'ai reconnu également que le' clivage de cette substance se faisait-dans, trois directions perpendiculaires aux axes'difl7detàèdre régulier. NOdS. e6n's9'eti queleiecherche de l'ae'i>elelSillfirri`4M9,161alliire etr'Ciii9fluor avait été i'MfFillar

M. ScabhiT,l'fans que la moindre trace dé eêaff2-

férenes'ci4sat été reconnue. Il m'a paiidlitile d'exathierVfacide carbonique ou l'acidelEiliosphorique eXfi'taient dans ce minéral. A cet effet, enVirOti Ogr',ÏIDO ,

préalablement lavés avec de l'eau

acidtilée- pâtir séparer le carbonate de magnésie adhéree,cet'pulvérisés avec soin, ont été mis en. contaat"Wee de l'acide nitrique faible, et le tout exposéneurie température inférieure au degré d'ébulfieueç'Jfele l'eau. La matière s'est dissoute peu à' `1.1:-; saris donner lieu au moindre dégaeifikl de gaz. Il m'eparu résulter de de caractère qUe Whi.inéi.al -de ntenait pas eàé.itleearf19 boniqUed-' " La dissolution a été évaporée avec précatition jusqu'à siccité. Le résidu salin mêlé avec du carbonate depotasse en grand excès a été fondu dans un creuset de platine et maintenu pendant une heure au rouge cerise. La matière fondue et re-

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