Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 89]

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EXTRAITS.

les métastannates ont pour composition Sn'06; 3M0\: ainsi, dans cette hypothèse, que je discute

au tungstate d'oxyde de tungstène, au chromate d'oxyde de chrôme , etc. La facilité avec laquelle

longuement dans mon Mémoire, l'acide statu] ique doit être considéré comme un acide monobasique,

l'acide stannique se colore en jaune sous l'influence

et l'acide métastannique comme un acide tribasigne. La relation qui existe entre la composition des stannates et celle des métastannates explique un fait curieux que j'ai observé; c'est que les stannates chauffés avec un excès d'alcali sont immédiatement transformés en métastanhates. On obtient les stannates en dissolvant à froid dans des alcalis l'acide stannique préparé en faisant rougir

servir à caractériser cet acide. » En examinant enfin la décomposition que les stannates éprouvent sous l'influence de la chaleur, et en étendant ces expériences à d'autres sels métalliques, je suis arrivé à cette conséquence générale : c'est que certaines combinaisons des métaux avec l'oxygène ne deviennent des acides que lors-

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de l'acide nitrique sur de l'étain. Les métastanna tes peuvent se produire par deux procédés différents

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du chlorure d'étain, peut, dans bien des cas,

qu'elles sont hydratées;. mais dans ce cas l'eau n'est pds chassée par les bases comme pour les autres acides, et entre comme principe constituant

i° en dissolvant dans des alcalis de l'acide métastannique retiré du chlorided'étain par un carbonate insoluble ; 2' en calcinant au creuset d'argent de l'acide stannique avec un excès de base. Les métastannates de potasse et de soude cristallisent facilement. Ces composés ne.le cèdent en rien aux sels les mieux définis, et représentent peut-être les plus belles combinaisons cristallines de l'étain. » L'étude de l'acide stannique m'a fait découvrir une combinaison d'étain et d'oxygène intermédiaire entre le protoxyde et l'acide stannique,

du sel. Si l'on vient à déshydrater par la chaleur l'acide métallique lorsqu'il est en combinaison, il perd la faculté de s'unir aux bases, et se précipite à l'état anhydre. ».

qui ne- doit pas être confondue avec le sesquioxvde

, celui-ci n'augmente pas de poids et ne retient pas d'azote, mais l'ammoniaque se décompose en ses deux éléments. Cette décomposition est due à la chaleur seule, et elle a lieu quand on fait passer le gaz à travers des fragments de porcelaine, tout comme quand il traverse des copeaux de cuivre. On obtient de l'azoture de cuivre lorsque l'on fait passer du gaz ammoniac sur de l'oxyde de cuivre à une température ménagée : l'action cont-

d'étain que M. Fuchs a récemment découvert. Ce composé s'obtient en traitant à froid l'acide stannique par du protochlorure d'étain. L'acide prend immédiatement une belle teinte jaune orangé ; il reste en dissolution de l'acide hydrochlorique pur. Ce corps, dont je donne dans mon Mémoire les propriétés, doit être considéré comme un stannate de protoxyde d'étain, et correspond au molybdate d'oxyde de molybdène (oxyde bleu de molybdène),

53. De action des MÉTAUX et de quelques-unes de leurs combinaisons sur l AMMONIAQUE à une

température élevée; par M. Schroetter. (An.. der Pharm., t. 37.)

En faisant passer du gaz ammoniac sur du cuivre chauffé au rouge

rol« f r, 1842.

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