Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 31]

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EXTRAITS.

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66 CHIMIE. suie de porcelaine avec, de l'hydro-sulfate d'ammoniaque, que l'on fait digérer au bain-marie ;

de l'arsenic entre autres, qui reste alors dans la liqueur en totalité à l'état d'acide arsénieux. On

puis on évapore jusqu'à siccité. On extrait ensuite le sulfure d'arsenic dela masse sèche, au moyen d'un mélange d'alcool et d'ammoniaque ; on évapore la dissolution à sec, et on dissout le résidu dans l'eau

sule de porcelaine; on traite le résidu par l'eau,

régale. On sature la liqueur d'ammoniaque, et on y ajoute du sulfate de magnésie, gni précipite Far-. senic à l'état d'arséniate magnésico-ammoniaque, sel dont on sépare aisément l'arsenic en le chauffant dans un courant de gaz hydrogène. 7. _Nouveau moyen pour découvrir l'ARSENIC par

.Pappared de Marsh ; par M. Milliet. (Journ. de Pharm., t. 27,-p. 625.) La première chose à faire consiste à se procurer

du zinc pur ; pour cela on met du zinc du corn-, merce dans un creuset, et quand il est très-chaud, on le jette dans un seau d'eau assez profond. On fait sécher les grenailles et on les dispose par lits dans un creuset de liesse avec un quart de leur poids de nitrate de potasse. On chauffe le creuset, et quand la déflagration et la fusion ont eu lieu, on écarte les scories, et on coule le zinc clans une lingotière : il est alors parfaitement pur. Pour faire l'essai d'une liqueur arsenicale, on la met dans un flacon à deux tubulures ; on ajoute le zinc; une des tubulures porte un tube à entonnoir droit, qui plonge au fond; l'autre un tube recourbé qui se rend dans une éprouvette haute et étroite, remplie d'acide nitrique bien pur. Le gaz hydrogène, en traversant l'acide nitrique, se dépouille con-iplétement de toutes les matières métalliques avec lesquelles il peut être combiné, et

évapore cette liqueur à siccité dans une petite cap-

et on essaye la dissolution par les réactifs connus,

savoir, pour l'arsenic, le nitrate d'argent , le sulfate de cuivre, les sels de cobalt, de nickel , tous ammoniacaux, et l'hydrogène sulfuré, etc. 8. Épreuve de PHYDROGÈNE ARSÉNIÉ au moyen du

cuivre par M. Berzelius. (Rap. ann. de M. Berzens. 184.o, p. o7 On introduit dans un tube de verre, d'environ une ligne de diamètre, un fil de fer ou de cuivre

tourné en spirale, contre lequel on appuie un morceau d'oxyde cuivrique de i à 2 pouces de longueur, et sur lequel on fait passer un courant de gaz hydrogène pour le réduire à l'état métalliligue, en tenant une lampe à esprit de vin sous l'oxyde tant qu'il se forme de l'eau. Après avoir chassé du tube l'eau qui a pu s'y déposer, on k laisse refroidir en y faisant passer un courant d'h v. drogène. Quand il est froid, on aspire un peu d'air

atmosphérique pour chasser l'hydrogène ; on le pèse, et il est prêt à être employé. Il faut que l'acide sulfurique qui doit servir dans l'essai soit chimiquement pur. On peut l'obtenir dans cet état comme il suit : on étend l'acide sulfurique ordinaire de cinq fois son poids d'eau, on l'introduit dans un flacon, et on y fait passer un courant d'hydrogène sulfuré jusqu'à saturation. De cette manière on en précipite le plomb, l'étain et l'arsenic contient ordinairement ; on bouche le flacon, et on l'abandonne à lui-même à une