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EMPLOYÉES DANS LES CHAUDIÈRES A VAPEUR. 579
MÉMOIRE SUR LES EAUX CORROSIVES 578 cienne carrière remplie de déblais, au milieu des-
L'exploitation se faisait au moyen de 3 machines à vapeur, dont l'une était plus généralement consacrée à l'épuisement des eaux. Après l'éboulement, les travaux d'exploitation ont été
quels on a ménagé un puisard ; elles sont extraites au moyen d'une pompe dont les tuyaux sont en cuivre. L'eau d'alimentation est chauffée dans une bâche par la vapeur perdue ; sa tem-
restreints à une carrière souterraine voisine de l'ancien fond, dans lequel on a laissé remonter les eaux jusqu'au mois d'août î 84i; à cette époque, on en a repris l'épuisement, parce qu'elles commençaient
pérature s'élève à 4o ou 500. La vapeur est maintenue à la tension moyenne de 4 atmosphères. L'eau d'alimentation, recueillie le 26 juin 184.1, lorsque le puisard était plein, contenait par litre
à atteindre le niveau inférieur de l'exploitation souterraine. Les eaux et les dépôts analysés ont été recueillis dans la première quinzaine de cette nouvelle période. Les chaudières qui alimentent la machine marchent alternativement pendant 8 jours ; la tension de la vapeur est maintenue à 2 atmosphères i/2 ; la vapeur est condensée à la sortie du cylindre, et une portion de l'eau est renvoyée à la chaudière. tin litre de cette eau contient
gr.
Sulfate d'alumine Sulfate de peroxyde de fer. . Sulfates de cobalt et de nickel Sulfate de chaux. Sulfate de magnésie Sulfate de potasse Sulfate de soude. Chlorure de sodium. Silice gélatineuse
0,032 0,063 ac* sulfuriq' 0'035 traces. 0,869 0,726 0 017 0,027 0,081 1,816
Sulfate d'alumine 0232a Sulfate de peroxyde de fer. . 00:020352 Sulfate de protoxyde de fer. . trace notable. Sulfates de cobalt et de nickel. Sulfate de chaux Sulfate de magnésie non dosés. Sulfates alcalins Chlorure de sodium. Silice gélatineuse 0,030
Un nouvel échantillon recueilli à la fin du mois d'août, lorsque le puisard était presque vide, ne contenait que très-peu de sulfate de peroxyde de fer, et contenait, au contraire, une quantité notable de
sulfate de protoxyde de fer. La composition de l'eau, dans une carrière en activité, doit naturellement varier avec la saison et le niveau d'épuisement. C. Chaudières de la carrière d'ardoises des
0,165
D. Chaudière de la carrière d'ardoises de la Pouêze, à la Pouêze (Maine-et-Loire). Cette
Grands-Carreaux, à Trélazé, près d'Angers.
chaudière sert à faire mouvoir une machine à vapeur, à haute pression, qui mène des pompes d'é-
Cette carrière , l'une des plus importantes des environs d'Angers, avait atteint une profondeur de plus' de Io° mètres, à ciel ouvert, lorsqu'un ébou-
puisement. L'eau d'alimentation est prise dans une vieille carrière abandonnée ; elle est chauffée avant son introduction dans la chaudière.
lement, au milieu du mois de décembre i84o, l'a comblée sur la moitié de sa profondeur.
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