Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 137]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX 272 En jetant les yeux sur ces tableaux, on voit qu'il est résulté de l'emploi de l'air chaud une triple

économie : de combustible, de temps, et par suite, d'argent. Pour pouvoir faire une compa-

raison exacte, il faut prendre ensemble les résultats de 1836, et ensemble les résultats des trois dernières cases de 1837. En 1837, on a commencé à mouler en briquettes les schlichs et le schiste menu , et delà il est résulté une économie, très-notable qui a fait adopter définitivement ce procédé : c'est pour cela que les consommations de 1837,

soit à l'air froid, soit à l'air chaud, sont plus faibles que celles de 1836. Pour le fourneau 110 2 , en336, on trouve par

fttler Mesures.

Une économie de charbon de. .

5,38 soit -23 p. 0/0.

Heures.

de temps.

. .

5,54 -- 24

Th. s.g.

d'argent

3 10 12 19

En 1837, pour le même fourneau, pour les i 2e trimestres, à l'air froid, et les 3t et 4e, à l'air chaud, on a, en faveur de l'air chanci: Mesures.

Economie de charbon

5,84 soit 27 p. 0/0. Heure.

0,63

de temps.

40

Th. s.g. pi'.

d'argent.

.

3 18 3 --

23

---

En supposant une économie moyenne de 13 fr. par fuder, pour une production de 571 fuders , le fourneau if 2 aurait donné à lui seul 7.4.23 francs d'économie.

DU- PAYS DE MANSPELD. 273 Les minerais traités à Sangerhausen renferment Moulage du une assez forte proportion de menu provenant du menu en brilavage et de l'abattage; en outre, le lavage donne quettes. des schlichs et des schlamms. Ces matières vérulentes donnaient lieu à des pertes notablespulpar

entraînement, à des engorgements, à des chutes

de minerai qui produisaient un enrichissement mécanique de scories, à une marche irrégulière, etc. L'emploi des briquettes a remédié à

ces inconvénients, et a produit une économie de combustible et de temps, de telle sorte que, balance faite de l'augmentation de main-d'oeuvre de la diminution de consommation, etc. , il y et a une économie très-importante. Les essais ont été faits dans les deux fourneaux qui marchaient à l'air chaud ; on a préféré l'emploi de deux fourneaux différents, l'un pour les essais, l'autre pour le contrôle , à l'emploi d'un seul fourneau dont marche ne se maintient pas toujours la mêmela; seulement, pour rendre la marche des deux fourneaux aussi comparable que possible, on l'a observée pendant deux semaines avant et deux semaines après les essais. En prenant la des résultats, on a pu faire une petite moyenne correction et tenir compte de la différence que les deux fourneaux présentaient naturellement pour la consommation de temps et de combustible. Pour un fuder, les fourneaux exigeaient: N° I.

Charbon. Heures

Avant les essais. .

.

.

.

.

24.t.".,52 1 i h.,30 Après les essai,

Heures. 15',60 Avantage moyen du no I sur le n. II

N° II. Ayant les

151,69 Après les essai,,Charbon.

16,00

0,.,42 de charbon et 0,88 de temps.