Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 12]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

7.2

23 de l'air chaud pour le travail du plomb. Les mêmes MÉTALLURGIQUES DE L'ERZGEBIRGE.

EMPLOI DE L'AIR CHAUD DANS LES USINES FOURNEAU

FOURNEAU

DE corrrniiLE.

Consommation en coke

Pour 1 quintal de minerai. Pour 1 quintal de minerai et de matte nzélangés. .

scheffels.

scheffels.

Q867

1,195

5 4. Travail de la matte &plomb à l'air chanci.

0,503

0,687

L'influence de Fair chaud, sur cette partie du traitement métallurgique, n'est pas encore bien connue ; les résultats n'ont pas toujours été d'accord; cependant la haute température parait avoir

Pour 1 quintal de lit de

0,530 0.402 fusion. l'échauffement de Frais de combustible, y compris

l'appareil tourbe et main-CE'oeuvre gros. pfennine.

Pour 1 quintal de minerai. . 10 11,6 4,4 6 de minerai et de matte Pour 1 marc d'argent chargé 15 8,8 dans le fourneau Frais de salaire Pour 1 quintal de minerai. . 2 8,1 6,7 de minerai et de matte. 1 Pour 1 marc d'argent chargé. 3 8,2 Bénéfice: 2

0

1

3 11,2 2 18 0,4 1

une action nuisible. Les derniers essais exécutés en gros. pfenn.

1838 ont fait voir que l'allure du fourneau était

12 6

10,8 10,2

très-bonne, qu'une faible addition de scories crues

16

4,4

3

2,6 10,2 4,6

1

4 thalers.

thalers.

Pour 1 quintal de minerai. . de minerai et de matte. Pour 1 marc d'argent chargé.

essais ont été faits à l'usine de Sophie, près Goslar (Hartz), mais de même sans succès.

2

1

1,4

5,3 2 18 9,9 1

4

Les deux fourneaux avaient chacun une tuyère était chauffé de de i pouce de diamètre ; 15o à 17o degrés centigrades. La différence des bénéfices que présente la valeur des métaux extraits ou à extraire des produits

est , comme on le voit, au désavantage de l'air chaud. L'emploi de cette méthode paraît en outre altérer la qualité du plomb d'oeuvre , en déterminant la réduction d'une plus grande quantité de matières étrangères. Quoique la différence signalée plus haut soit très-faible , el le s'est reproduite dans d'autres essais, et par suite on a renoncé à l'emploi

suffisait pour empêcher une allure trop chaude ( frisch ) ; mais la production a été faible, et le rendement en plomb très-mauvais; la perte en plomb s'est élevée à 32 p. o/°. Les premiers essais exécutés en 1835 , pour le travail du cuivre noir, ont donné des résultats satisfaisants; de l'air chaud a permis de porter l'addition de quartz, dans le lit de fusion, de 5 à Io p. 0/0, sans que la consommation de combustible en fût accrue, et par suite la scorification du fer a été complète, et on a obtenu du cuivre noir plus pur. Mais en répétant ces essais en 1836 et 1837, on a obtenu au contraire du cuivre

noir plus impur qu'à l'ordinaire ; toutefois on ne doit pas attribuer tout le mal à l'air chaud ; on doit peut-être l'attribuer seulement à la nature des scories , ajoutées comme fbndatit, qui étaient trèsimpures et très-zincifères. 5 5. Coupellation à l'air chaud. Les recherches pour la coupellation appartiennent à une série d'essais commencés le 4 novem-

bre 1833, et entrepris simultanément pour la