Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 200]

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Soudage Rapenau.

SUR LES SALINES DE LA SOUABE. MÉMOIRE

Hesse Darmstadt, située en face de jaxtfeld, sur la rive gauche du Necker, deux trous de sonde, dont l'un entra dans le sel gemme , dès le mois d'octobre de la même année. Le degré des eaux extraites du trou de sonde exécuté en 18 to à Clemenshall ne s'étant pas soutenu , des trous de sonde furent exécutés par les fermiers de cette saline, sur un point plus rapproché de la Jaxt et des trous de Friedrichsall. Comme les premiers, ils eurent un plein succès et furent terminés en 1820. Le gouvernement Badois entreprit aussi des recherches sur son territoire. Les premiers sondages faits à Milhlbach, Heinsheim et Stem, les deux premiers au nord de Wimpfen , et le dernier l'est ne rencontrèrent point le sel: Le gouvernement de Bade persista néanmoins dans ses recherches, et atteignit enfin en 1822 la masse salifère, par un sondage exécuté près de Rapenau , à une lieue et demie à l'ouest de Frialrichshall. En 1817 , on commença, dans cette dernière localité , le creusement d'un puits pourl'exploitation du sel gemme. L'affluence très-grande des eaux ne permit pas d'arriver à plus de 225 pieds de profondeur. Depuis que ce travail a été suspendu, a construit à grands frais un canal, qui amène à la saline les eaux du Kocher, et fournit une puissance motrice très-considérable. Il est cependant douteux que l'on se décide à reprendre le creusement de ce puits, parce que le Würtemberg possède actuellement une autre mine de sel, Wilhelmseck , deux lieues au sud de Hall. Il existe dans cette ville, un source salée très-

Source salée et sonHdages de all.

remarquable, exploitée depuis mie époque extrê:

mement reculée , et à laquelle la ville doit proba-

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blement le nom qu'elle porte. L'eau jaillit avec force d'une fente dans lè calcaire, sur la rive droite du Kocher. Son volume est de 16 pieds cubes par minute. Le degré de salure de ces eaux a varié à diverses époques. On a entrepris beaucoup de travaux Pour isoler les eaux douces qui se mêlent aux eaux salées, sans qu'on soit parvenu à porter celles-ci à plus de cinq ou six degrés de l'aréomètre. Plusieurs sondages furent entrepris dans le voisinage immédiat de Hall en 1821, et même anté-

rien renient. Leur exécution présenta de fort grandes difficultés, par suite' de la nature de la

roche qui est extrêmement fracturée, et que

M. d'Alberti , à qui nous empruntons ces détails, compare à un monceau de pierres entassées pêle mêle. Néanmoins , quelques - uns atteignirent

les bancs inférieurs à la formation salifère de Friedrichshall , sans avait trouvé le sel gemme. Le gouvernement Würtembergeois qui avait acquis la propriété des salines, fit en conséquence

commencer, à la lin de 1821 , un sondage près de Westheim , deux lieues au sud de Hall, sur la pente des couches qui affleurent près de cette ville. Cette fois, l'opération réussit parfaitement, et au mois d'août 1822, on avait atteint le sel gemme à 332 pieds de profondeur. On reconnut en outre qu'il arrivait, dans le trou de sonde une quantité d'eau très-faible, de telle sorte qu'on

pouvait facilement le mettre entièrement à sec avec le cylindre à soupape; Cette dernière circonstance, et la petite profondeur de la masse de sel au-dessous du soi, décidèrent à entreprendre aussitôt, dans 1.e voisinage, le creusement d'un puits

Mine de Wilhemsgliick.