Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 322]

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62 Un inaeleau dont le poids n'excédera pas t5o kiloSUR LES .MINES.

On tONNÀNC ES

soir qui le terminera en aval, et par lequel l'eau s'échappera,ponr être dirigée vers le ruisseau de la Margelle : ce déversoir devra être rendu imperméable par un corroi

intérieur en terre glaise, recouvert à sa surface d'une assise en pierre de taille ; l'arête supérieure de ce déversoir sera placée au niveau du fond du conduit qui amènera dans le bassin, l'eau qui aura servi au lavage. Art. 6. A Côté de ce déversoir, il sera établi une

vanne solide dont l'arête supérieure devra être au même niveau que celle du déversoir. Cette vanne sera fermée à l'aide d'un cadenas dont la clef restera déposée à la mairie de Montmançon , et ne sera remise à M. Demermety, que lorsqu'il y aura lieu de procéder au curage du bassin d'épuration. Art. 7. Ledit bassin sera curé dans toute son étendue, toutes les >fois que le dépôt boueux atteindra la hauteur

d'un mètre au-dessous du fond, ou bien de 3o centi-

mètres au-dessous du niveau de l'eau; les matières provenant du curage, seront déposées en des lieux où elles ne puissent être entraînées par les eaux courantes. Art. 8. Pour alimenter la dérivation qui conduira l'eau aux lavoirs, M. Demermety aura la faculté d'établir dans le lit du ruisseau , et immédiatement en aval de l'origine de cette dérivation, un barrage mobile, lequel devra présenter un débouché effectif' de 2- 6o de lai, geur , aura son seuil à 2" 5o en contre-bas du parapet du pont de la route pris pour repère provisoire.

Martinet à cuivre à Durfort.

Ordonnance du 22 juillet 1834 , portant que MM.Antoine-Barthélemy-Jean-Baptis te et Bernard RICHARD frères sont autorisés à ajouter un martinet pour ouvrer le cuivre , à la clouterie qu'ils possèdent sur une dérivation du .S011, dans la commune de DURFORT ( Tarn ).

La consistance de ce martinet est et demeure fixée ainsi qu'il suit 1°. Un feu à fondre le cuivre; 20. Un second feu de chaufferie;

8°.

grammes.

'Ordonnance du22 juillet 1834 , portant modification

Lavoir

de l'ordonnance du is juin 1832, qui autorise àlaà Ccheval, li MM. DEROSNE et compagnie à établir un lavoir à st.-Quillain. cheval pour le lavage du minerai de fer dans

leur propri ét4, , au lieu dit du CANTON DES dHAILLOTS, commune de . la CHAPELLE-SAINT-QUILLAIN ( Haute> Saône ).

Ordonnance du 22juillet 1834 , portant que M. COLAS est autorisé à établir un bocard à mine à cinq pilons avec les patouillets nécessaires sur une dérivation des eaux de la rivière de LA SAULX , dans sa propriété de 111AmumSoN , commune de MOUTIERSsur,-SAImx, arrondissement de B na-LE-Duc(Meuse).

( Extrait. ) Art. 6. Les eaux qui auront servi au lavage, seront

Bocairt

rendues à leur cours naturel, après avoir sijourné dans un et patouillets bassin d'épuration M ou N , comme il est prescrit ci-après. à MoutiersArt. 7. Les eaux destinées au lavage , et celles'qui vien- sur-Saulx. dront se rendre dans le bassin G ( plan de détail ) placé

au-dessous des cuves des patouillets, seront élevées à l'aide de machines mues par l'une ou l'autre des deux roues hydrauliques, de telle sorte que le fond du canal par lequel les eaux qui auront servi au lavage s'écouleront de l'atelier du Cocard , soit à deux mètres au-dessus du niveau des eaux au point B, c'est-à-dire à 25 centim. en contre-bas du repère P. Ce canal d'écoulement conduira les eaux dans l'un des

deux bassins de dépôt M; N; un empellement établi en amont de chacun de ces bassins permettra de diriger les eaux de lavage dans l'un des deux, tandis qu'on laissera se dessécher et qu'on enlèvera les dépôts formés dans l'autre.

Tome VII,

1835.

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