Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 165]

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seur doit surpasser de

orno

o au moins celle des

autres trousses de boisage. Sur cette trousse picotée on élève le cuve-

lage jusqu'à la rencontre de la dernière trousse porteuse ; on garnit, avec du mortier hydraulique,

l'intervalle qui se trouve entre le bois et le terrain, puis on calfate les joints de cette portion 'de boisage avec de la filasse goudronnée qu'on tire de câbles mis au rebut. On fonce de nouveau ; à 2 ou 3 mètres plus

bas on établit une nouvelle trousse picotée, et quelquefois deux l'une sur l'autre; sur cette fondation on élève le boisage jusqu'à la rencontre du premier picotage, et on remplit encore de béton l'espace qui se trouve entre le bois et le terrain.

Par suite du petit fléchissement que la pose de la clef occasione dans la partie de boisage qui lui est immédiatement supérieure, il arrive que les joints de cette partie précédemment calfatés se desserrent et font eau. Pour rétablir les

choses dans leur primitif état , on exécute un picotage itia ce ou horizontal à la jonction de la clef et de la trousse à picoter; puis on calfate. On continue ainsi tant qu'on est dans le niveau. Dès qu'on l'a traversé, l'avaleresse se pour-

suit comme elle a été commencée, si on ne peut se dispenser de soutenir ses parois, et si mieux on n'aime les revêtir d'un muraillement. Application au puits Becquey et au

DL SEL GEMME.

RECHERCHE ET EXPLOITATION

On sait que le puits Becquey est carré et a 2m,2 de cote dans oeuvre. Chaque cadre ou trousse de

puits Neuf. boisage est composé comme on levoit (Pl. r,

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pièce 5e placent dans l'ordre suivant :j. une40. une longue; 20. une courte ; 30. une longue ; courte.

Le puits Neuf est un octogone régulier dont le

cercle inscrit a 2"',5 de diamètre. Les pièces de boisage sont simplement assemblées à onglet comme on le voit ( Pl. F,fig. 10); elles portent, sur leur face supérieure, deux goujons en bois, tandis que leur face inférieure est percée de deux trous : les

goujons d'une pièce entrent dans les trous de la pièce immédiatement supérieure, et cela dans le but. principal de diriger les ouvriers dans la pose. Du reste, la différence des boisages n'en établit aucune dans la manière de passer le niveau pour

une avaleresse carrée ou octogonale. Mais comme la série des opérations a été poussée plus avant au puits Becquey qu'au puits Neuf, c'est principalement dans le premier que nous étudierons ce tra-

vail, nous transportant tout de suite au moment où a jailli la principale source qui a nécessité l'établissement des pompes. Nous parlerons plus bas de l'épuisement.

1°. Les pompes étant en jeu, et le puits mis à sec, on a recommencé à foncer jusqu'à ce qu'on eût dépassé, de o"`,6o environ, les ouvertures qui donnaient issue aux eaux ; on a élargi le puits de du,23 sur chaque face; on a taillé dans tout son pourtour une banquette bien horizontale ; enfin, on a creusé de i mètre environ dans le milieu pour faire un puisard. 20. La banquette étant dressée, on y pose la

les deux longues pièces ayant à leurs extrémités des entailles de om,o34 de profondeur qui servent

trousse à picoter ; ce sont quatre pièces assemblées

comme de feuillures pour recevoir les pièces courtes. Quand il s'agit de poser une trousse, les pièces

( fig. 2) :

absolument comme celles des autres trousses

nous leur avons donné 0'1,38 d'épaisseur sur o0;23 de hauteur, pendant que les trous-