Annales des Mines (1828, série 2, volume 4) [Image 38]

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TERRAINS SECOND AIRES

DU SYSTÈME DES VOSGES.

et dont j'ai cité des indices dans une position

Luxembourg jusqu'à Lons-le-Saidnier,, sur une étendue de trois degrés de latitude , mais que

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correspondante aux environs de Bourbonne-lesBains et de Basle. L'examen des couches de roches qui accompagnent cette couche combustible confirme coin plétement ce rapproche-

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dans toute cette étendue, les couches particulières, qu'on peut distinguer par des caractères spéciaux , s'y soutiennent dans le même ordre

ment. Cette couche de combustible, ainsi que l'indique M. Charbaut, p. 592, vient affleurer au tiers de la hauteur de la côte de Pimont, sur le chemin qui conduit de Lons-le-Saulnier à la tour qui en couronne le sommet. L'Administration des salines y fit percer, il y a une trentaine d'années, un puits de recherche qui l'atteignit à vingt mètres environ : sa faible épaisseur et la

respectif avec une régularité remarquable. RÉSUMÉ.

Te ne reviendrai pas ici sur le peu que j'ai dit, en commençant ce mémoire, de la configuration extérieure des Vosges et des roches (primitives?)

et de transition qui eu constituent la partie centrale et la plus élevée. Je crois également

grande proportion de terre qu'elle renferme l'ont fait abandonner. Au-dessus de l'affleurement de la couche de houille, on trouve celui d'un grès terreux micacé, pétri d'impressions végétales indéterminables , analogue à celui que j'ai indiqué

inutile de rappeler la description que j'ai donnée de la formation du grès des Vosges, qui constitue à elle seule une partie considérable de ces montagnes, et qui, par suite de sa superposition au

terrain houiller et du défaut de continuité qui

plusieurs fois dans la même position, et qui s'enfonce sous une couche assez épaisse d'un

existe entre sa stratification et celle du grès bigarré qui la recouvre,m'a paru se rattacher à la formation du grès rouge (rothe todte liegende),des géologues allemands, à laquelle ses couches inférieures, qui, à la vérité, sont assez distinctes de la masse principale, ressemblent complétement. Je ne résumerai donc ici que les § 12, 13, etc., à 46, consacrés à faire connaître la série de couches. concordantes et intimement liées entre elles, qui s'étend depuis les assises les plus basses du grès. bigarré jusqu'aux assises les plus élevées des marnes irisées.

calcaire compacte jaunâtre, à cassure terreuse et un peu esquilleuse, magnésifère, que M. Charhaut désigne sous le nom de calcaire cloisonné, à cause de la présence accidentelle de nombreux petits filons spathiques plus solides que le reste, et qui est l'équivalent exact du calcaire magnésifère , que j'ai eu constamment occasion de citer vers le milieu de l'épaisseur des marnes irisées dans toute la Lorraine, en Alsace, et même aux environs de Luxembourg et de Basie. On voit donc que non-seulement la formation

Sur presque tout le pourtour des Vosges on voit le grès bigarré ( &inter sandstein des Allemands, new-red-sandstone des Anglais ) former des proé-

des marnes irisées, considérée dans son ensemble et dans ses rapports géognostiques avec d'autres formations, reste semblable à elle-même depuis

minences arrondies au pied de collines plus élevées.

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