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ORDONNANCES SUR LES MINES.
autoFabrique ORDONNANCE du io mars 1819, portant de sulfate de risation de conserver et de tenir en activité fer et d'alu-
mine de la commune de Fromleroy.
PROCÈS-If UMM,
la fabrique de sulfate de fer et d'alumine, établie cri la commune de Pronzleroy, , département de l'Oise.
DES ESSAIS
FAITS SUR LES MINERAIS DE FER
Louis, etc, etc., etc. Notre Conseil d'Etat entendu; Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : 'ART. ler. Le sieur Louis-Marie Prud'homme est autorisé à conserver et tenir en activité la fabrique de sulfate de fer et d'alumine, qu'il possède en la commune de Promleroy, , département de l'Oise, dont la consistance est déterminée par les plans ci-joints. ART. II. L'impétrant se conformera exactement aux clauses et conditions énoncées au cahier des charges par lui souscrit le 20 novembre 1816, dont la copie sera annexée à la préSente ordonnance, à peine de révocation de l'autorisation accordée. ART. III. Il sera tenu, dans le délai d'un mois , à partir de la notification de la présente ordonnance, de déclarer au préfet de l'Oise, s'il entend exploiter ses miriCialà-dans l'étendue de la concession du sieur Lancry de Promleroy, ou hors des limites de cette concession. Dans le premier cas, il devra justifier de l'autorisation du concessionnaire; dans le second , solliciter du préfetnne permission d'exploiter ; permission -dôrit l'acte déSignéra les limites de l'exploitation et prescrira les règles nécessaires sous les rapports de la sûreté et de la salubrité publiques , conformément aux articles 57 et 58 de la loi du it ART. IV. L'impétrant payera à titre de taxe fixe, et pour une fois seulement, aux termes de l'article 75 de la loi du
- Sera
21 avril 18i o, la somme de cinquante 'fra-ncs , versée dans le délai d'un mois, à partir defordonnance .nntre les mains du receveur de l'arrondissement. ART. Y. Nos Ministres secrétaire4d'Etat aux départemens de l'intérieur et des finances, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente ordonnance , qui sera insérée au Bulletin dès lois.
PROVENANT
DES FOSSES A CHARBON DE TERRE D'ANZIN ET. yRESNES ; PAR MM. CLERE, Ingénieur an Corps royal des Mines, et TOURNELLE, Ingénieur-Mécanicien des mines d'Anzin..
L
ES altes.houillers renferment en général des minerais de fer, qui s'y trouvent, soit en couches régulières de peu d'épaisseur, alternant quelquefois avec les bancs d'argile schisteuse et les veines de combustible, soit en morceaux isolés de dimensions très-variables, disséminés. tant entre les feuillets schisteux que dans le
milieu même de la
- c'est ce qu'on nomme
à ,Anzin des claias. L'abondance de cette substance minérale dans
les mines d'Anzin avait fait naître l'idée d'entreprendre des essais en petit, il y a environ huit à neuf ans. Ils furent assez fructueux pour faire désirer une expérience en grand , qui devait incontestablement fixer l'opinion sur la richesse métallique et sur la qualité intrinsèque du fer. L'opération fut entreprise par un maître de forges de Couvain, qui 971->rit lui-même ses soins et ses usines; mais, soit crainte de perdre un jour ses relations commerciales avec la compagnie
Tome Ir. 3e. Jiu.