Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 4]

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SUR LES CRISTAUX.

scalènes ( fig. i et 2, Pl. I), dont les arêtes bje; a e doivent être situées verticalement, pour qu'il se

trouve en rapport de position avec les formes secondaires qui en dérivent. L'incidence de M sur M est de 97' 46i; celle de P sur la face correspondante désignée par a h b , est de 65'. 16', et celle de l'arête a.-b sur l'arête. bfest de 97" 7'. Pour aveir les dinaensionsle l'octaèdre, menons la ligne eh par les angles latéraux : par le milieu o de cette ligne menons on perpendiculaire sur a g, nous aurons V-73,bf ou a g 15. , e o ou o h

tique à cet octaèdre un prisme rhomboïdal

( fig. 5), dont une partie des cristaux de cuivre carbonaté bleu porte l'empreinte (i) ; ces sortes

de substitutions que M. Haüy a employées quelquefois à l'égard des cristaux dont la forme est u n rhomboïde , ont sur-tout l' avantage de si in-

plifier et de faciliter la détermination des décroissemens intermédiaires. Cette manière de procéder permet à M. Haily

ac= 1; d'où il suit que bc :ac :: 8 :s.

de donner deux notations analytiques des décroissemens observés, et nous montre en outre toute la fécondité des ressources de la théorie.

rait par les angles e, h, et par le milieu de l'arête a h. On observe en outre', mais moins distinctement, une division parallèle au plan ablg Cet octaèdre n'a point encore été rencontre parmi les cristaux de cuivre carbonaté, mais ses faces existent sur plusieurs variétés. Nous allons décrire sept de ces variétés ; il en existe

On peut dire qu'elle n'a plus de difficultés même

Les joints naturels sont très-nets, et l'octaèdre se sous-divise parallèlement à un plan qui passe-.

plusieurs autres que M. Haüy se propose de déterminer par la suite. M. Haüy a suivi dans ses déterminations la nouvelle marche qu'il a adoptée relativement à

(

DE CUIVRE CARBONATÉ:

Il convenait aussi de ramener les décroissemens qui dépendent de l'octaèdre à ceux dans lesquels on substitue comme noyau hypothé-

l'octaèdre, et qui consiste à employer comme molécules soustractives de petits parallélipipèdes semblables à celui qui résulte de la superposition de deux tétraèdres sur deux faces opposées de l'octaèdre cette méthode donne constamment dés signes représentatifs vraiment théoriques, et non pas simplement techniques

à l'égard des cristaux dont la symétrie semble bien près d'être bizarre.

Quantités composantes des signes représentatifs 1°. Pour l' octaèdre primitif. Une partie des signes de cette première nota-

tion .se rapporte à l'octaèdre simple ( fig. 1); on s'est di,pensé de l'indiquer. On n'a inséré d'autre indication de figure qu'à l'égard des signes qui sont relatifs au parallélipipède substitué. Ce parallélipipède se forme alternative-

ment par la superposition de deux tétraèdres

comme une partie .de ceux qui se trouvent dans le Traite'.

(1) Les demi-diagonales de la coupe transversale de ce prisme hypothétique sont entre elles comme eo : on (J. 2), ou comme 1/7i : Vro' , et la ligne o y perpendiculaire sur AS:

A.y : : 5: . L'arête AS= 15.