Annales des Mines (1829, série 2, volume 5) [Image 207]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

SUD-OUEST DE LA FRANCE.

FORMATIONS JURASSIQUES

Des plagiostomes (P. punctata?... oves); Des modioles cuneata?); Des unios crassissimus); Des moules de mélanies (M. striata?); Des ammonites très rares (gin. annulatus?); Des patelles inédites;

Des oursins très petits, ils sont à la surface

de la couche supérieure ; Quelques branches informes de madrépores et des sections d'encrines. Couche de fer C'est à cette couche que l'on doit rapporter l'oooolitique lite ferrugineuse qui forme une couche régulière dans l'étage 'dans ce terrain. On la retrouve en plusieurs points, inférieur. notamment à Montbazens , près Aubin, et sur les bords du Lot, où elle est exploitée pour le service des usines établies récemment clans l'Aveyron. Outre cette oolite ferrugineuse, dans laquelle le métal est à l'état d'oxide rouge et de silicate de peroxide , il existe aussi une couche d'un minerai de fer d'un gris verdâtre, qui est également un silicate de fer. Ce minérai est entièrement semblable à celui d'Aumets, traité clans les usines de M. de Vendel, près de Metz : il se trouve aussi clans une position analogue. Le minéral de fer rouge contient quelques térébratules ( T. concinna? ornithocephala) et des ammonites. Des couches de calcaire compacte très schis-

teux recouvrent tout le terrain des environs de Mauriac, et occupent la partie supérieure des carrières. Il donne des plaques assez grandes, dont

les habitans se servent pour couvrir leurs caba-

nes et pour former des séparations dans les

champs.

Si de Villeneuve on se dirige vers Cahors, en côtoyant le plus possible le Lot, on suit cons-

395

tamment les escarpemens à pic qui surmontent ses rives. Jusqu'à Saint-Cricq, on voit une très grande uniformité dans ces escarpemens. Ils sont composés de couches de calcaire compacte d'un gris clair, alternant avec des couches de calcaire

compacte un peu argileux. Ces couches, dont

l'épaisseur moyenne est à peu près de 8 ponces présentent une grande régularité; on les voit se prolonger sur les deux rives du Lot. Les sommités sont recouvertes par un calcaire oolitique dont les grains sont assez rares. Il se délite en petites plaques par l'action des changemens de saison. Le manque presque total de fossiles dans les coushes de calcaire compacte qui forment le bas des escarpemens empêche .de reconnaître la place qu'elles occupent dans le système oolitique ; mais la continuité que ces couches présentent avec celles de Villefranche et de la Madeleine, situées plus haut sur les bords du Lot, les fait rapporter à l'étage oolitique inférieur. Ce calcaire renferme, près du village de Cadrieu, une couche de combustible de mauvaise Couche de .qualité. Il occupe le bas de l'escarpement, et se combustible l'étage trouve entre deux couches de calcaire compacte dans inférieur. gris, sans intermédiaire d'argile schisteuse noire bitumineuse. La puissance de la couche est environ de 2 pieds le centre, sur une épaisseur d'à peu près 15 pouces, est de charbon assez parfait,

mais mélangé de pyrites. La partie supérieure inférieure est un lignite, dans lequel on aper-

. et

çoit encore le tissu ligneux; les pyrites y sont très abondantes, elles se décomposent à l'air, de façon qu'il faut consommer le charbon presque à mesure qu'on l'exploite. Cette couche se ,prolonge