Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 269]

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526 RÉACTIONS ENTRE LES SULFURES MÉTALLIQUES

à mouler le plomb de la refonte de la litharge on met ces culots sur le fourneau de liquation

le plomb qui en coule se verse de nouveau dans ces mêmes poêles , et, comme il tient encore de l'argent, on l'affine; ce qui reste sur Ie.

cui» fourneau de liquation est une matièrebeaumatière contenait encore vreuse ; si cette » coup de plomb, on pourrait la passer une secoude fois par le fourneau à rafraîchir, et la re» mettre au fourneau de liquation s'il était nécessaire.

» On fond ensuite au fourneau d'affinage les le four» matières cuivreuses qui sont restées surfonte un neau de liquation. Il y a pour cette fourneau (l'affinage serbassin de percée au vaut à cet usage. On prépare ce fourneau avec une brasque, qui est composée de partiesleégales raffi» d'argile et de charbon, comme pour formé excepté que le bassin nage de l'argent, » par la brasque est plat vers la percée qui passe à travers le mur : il doit même avoir un peu de pente de ce côté-là, afin que la matière puisse s'écouler sans qu'il en reste en arrière ensuite on ferme cette percée avec des briques et de l'argile. On la chauffe bien, ainsi que son bassin de réception, mais non pas le grand , sur lequel on » bassin du fourneau d'affinage de pose d'abord 3o à 33 quintaux matièreàcuivreuse; puis l'on ferme le grand trou feu

bas qu'une avec des briques, ne laissant en la

ouverture de 6 pouces de hauteur sur toute » longueur de cette bouche à feu. feu avec des » Tout .étant préparé, on fait du la matière » fagots dans la chauffe, pour mettre espèce d'écumoire on » en fusion , et avec une

ET L'OXIDE DE PLOMB.

retire les scories qui surnagent. Cette matière étant encore remplie de plomb, on ne peul pas en retirer du cuivre dès cette première fonte; » elle ne sert qu'a la désoufi.er ; la- matte qui s'y trouve se grille 'et le plomb se scorifie : cette opération 'dure 25 à 3o fieures,..Comme cette » matière est extrêmement chaude et rongeante,

elle creuse considérablement le bassin ; par conséquent elle baisse, et le vent du soufflet ne pouvant plus la frapper comme au commencement , les scories sont alo.t's très-difficiles à retirer. Si ces scories , qui au commencement

sont noires , prennent une couleur bleuâtre, et que le cuivre, qui s'attache au fer avec lequel

on prend l'essai, commence à se faire ou:à se purifier, on perce pour faire couler ce métal dans le bassin de réception qu'on a tenu trèschaud : on le refile en plaques de cuivre noir, à la quantité de 8 à 12 quintaux. On brûle pour chauffer le bassin de percée deux mesures de » charbon, et trois cent cinquante fagots dans la » chauffe ou réverbère. » On rassemble tout le cuivre noir qui vient: des matières cuivreuses, après plusieurs des

opérations qu'on vient de décrire; en refait

une nouvelle brasque dans le foyer, on y met - » 25 quintaux de cuivre noir et on le chauffe » vivement avec la flamme des fagots, pour le » raffiner. On en tire les scories comme dans le désoufré précédent, et lorsqu'elles prennent une couleur tirant sur le brun , on lève, dans

le bain, un essai avec un fer qui est au bout d'un long manche; si l'on en trouve le grain

très-fin, on juge que le cuivre est pur; on » perce pour le .finre couler dans le bassin de ré-