Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 267]

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ET L'OXIDE DE PLOMB.

522 1111CTIONS, ENTRE LES SULEURES-METALLIQUES

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mêlés avec !flog,00 de litharge, dose plus que suf-

très-doux , qui , par conséquent , donnent peu d'abstrichs , fournissent des litharges Moins rouges que d'autres plombs impurs , toutes circonstances égales d'ailleurs; je n'ai pas encore

fisante pour décomposer le sulfure; par la fusion de ce mélange, j'ai obtenu un culot pesant 47,00 et une scorie orangée ; 20",00 de cette

augmenter l'intensité de la couleur rouge des

Ut) peu chanceuse. Il restait à savoir si l'argent existe dans les abs-

assez d'observations du fait pour l'assurer positiveinent, quoique l'expérience précédente soit en . sa faveur et quoiqu'il ne soit pas repoussé par là théorie (i). En effet, les combinaisons des oxides de plomb et d'antimoine sont orangées, celles des Oxides de cuivre et de plomb sont rouges, circonstances,-- qui peuvent très-bien contribuer à lit Larges ; Ce qui les fait rechercher dans le commerce.

On aurait. donc un moyen bien simple de se débarrasser avantageusement des abstrichs, puis, qu'il suffirait de les filer successivement pendant la coupellation, ainsi que cela peut se faire d'après l'expérience mentionnée plus haut ; on augmenterait par là la masse des litharges , et on éviterait des refontes et nouvelles coupellations, puisque ordinairement ces matières sont assez ar-

gentifères pour mériter de repasser à ces opérations ; mais ne s'exposerait-on pas à perdre dans les litharges une dose notable de l'argent que ces matières renferment ? C'est pour répondre à cette question que j'ai fait l'essai suivant. J'ai fait un sulfure double d'argent et d'antimoine en fondant ensemble des poids égaux des deux sulfures; 10,,00 du sulfure double ont été (1) De nouveaux faits , qui se sont présentés à moi depuis la rédaction de ce mémoire, sue prouvent que les. plombs doux donnent au moins autant et d'aussi belles litbarges rouges que les plombs impurs.

scorie, réduits par le flux noir, ont donné 13goo de plomb, et celui-ci a laissé par la coupellation og,003 d'argent. On voit par là que dans cette circonstancela litharge oxide,uneportion notable de l'argent des abstrichs , ce qui diminue considérablement les avantages de la méthode en question , outre qu'elle peut rendre la coupellation

trichs à l'état de. simple nielange dans des grenailles de plomb , ou s'il y est, comme dans l'essai précédent, en combinaison à l'état de sulfure. J'ai donc trié très-soigneusement un abstrich noir ; tog,00 , réduits au flux noir, ont donné plomb, 5a,7,2 ; le culot, coupelle, a laissé fin og,0125. On voit par là que l'abstrich tient de l'argent,'.indépendamment de celui que renferment les grenailles de plomb qui s'y trouvent toujours

cependant pour éviter encore tout soupçon de mélange mécanique, j'ai pris du sulfure double d'antimoine et d'argent, mentionné ci-dessus, une dose de 5g,00, quej'ai mei és avec i 5,,00 de I itharge.

Après la fusion, j'ai obtenu trois produits, savoir :

1°. Un culot de plomb très-cassant et d'appa-

rence sulfurée, mêlé de veines entrelacées,:ét même de grenailles d'argent métallique : il pe-

st 4,5o;

20. Un sulfure éclatant et semblable k dé la galène à grains d'acier 3°. 49km;14}e scorig noire semblable aux .abs.