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Localités.
SUR QUELQUES PARTIES 44° patible avec l'ordre de choses aujourd'hui existant. Le même fait se représente quelquefois sur les autres sommités calcaires de la Bourgogne, et il me paraît analogue, en petit, à celui des blocs de granite des montagnes du Jura. Le calcaire oolithique semble s'étendre assez loin au nord d'Avalon : les carrières de Lisle et de Coutarnoux, célèbres par la bonté et la beauté
des pierres d'appareil qu'on en extrait, sont si-
tuées dans ce calcaire; mais je ne les ai point visitées. Dans la partie orientale de l'Auxois, le calcaire. oolithique manque souvent ; souvent aussi il se présen te uni au calcaire conchoïde, à la partie supérieure des montagnes les plus élevées : on le -retrouve ainsi jusqu'aux environs de Sombernon. Les couches supérieures des plateaux formés de calcaire oolithique se délitent en plaques minces, comme celles des autres calcaires blancs, et sont exploitées pour le même usage. Calcaire conchoïde.
40. Le calcaire conchoïde, compacte, à grain fin,
est en général d'un gris clair, blanchâtre ou jaunâtre : sa cassure est unie et conchoïde; il est souvent pénétré d'une multitude de veinules de calcaire magnésien ou ferrifère,spathique ou terreux. Ces substances paraissent fréquemment aussi te-
nir la place de coquilles dont les vestiges ont
disparu ; on trouve cependant encore clans cette roche des empreintes ou même des têts de coquilles reconnaissables , mais elles y sont peu abondantes : celle que j'y ai rencontrée le plus fréquemment est une espèce de lime. Le calcaire conchoïde se trouve, par-tout où Est surérieur à tous je l'ai observé, au-dessus de tous les autres calles ewires caires de la formation; il manque dans les mon-
DE LA BOURGOGNE.
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tagnes qui avoisinent Avalon, dont le sommet est de calcaire oolithique, ainsi que dans une partie
de celles qui forment l'enceinte de la vallée de .Saint-Thibaud, où le calcaire à entroques constitue le plateau supérieur; mais on le trouve au sommet du plus grand nombre des montagnes calcaires, sur-tout en avançant vers l'est et le nord-est. En montant la montagne de Vitteaux, on voit les pentes de la formation marneuse surmontées d'escarpemens considérables, dont le pied est formé de calcaire à entroques ; mais
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au sommet de ces rochers les entroques ont disparu, et on ne trouve plus que le calcaire à cassure conchoïde, qui constitue le sol de tout le plateau fort élevé qu'on traverse en allant à Sombernon. On ne retrouve pas ici les
deux étages d'escarpemens qui se présentent sur les montagnes d'Avalon, ce qui tient sans doute à ce que les deux calcaires durs passent immédiatement l'un à l'autre ; tandis qu'à Avalon ils sont séparés par le calcaire blanc-jaunâtre marneux. Au sommet d'autres montagnes, le calcaire conchoïde est superposé au calcaire oolithique, auquel il paraît alors être intimement uni. Vers le nord-ouest, c'est-à-dire entre Avalon et Auxerre, la roche calcaire des sommités semble de nature intermédiaire au calcaire blanc-jaunâtre marneux et au calcaire conchoïde, et doit peut-être être rapportée à celui-ci, auquel appartiendraient alors les couches subordonnées de lumachelle et d'argile citées plus haut (I). Les plateaux élevés, formés par calcaire, sont II forme des souvent recouverts par un peu de terre végétale; Plateauxerevassés.-
(T) Voyez page 505.