Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 173]

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ANALYSES

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

Il est très-vraisemblable qu'il doit son origine à la décomposition du mispickel.

MM. Tuputy et Laugier,, et l'on retrouve le zinc dans les eaux-mères qui surnagent l'oxalate double de nickel et d'ammoniaque. On évalue le soufre en chauffant une partie du minéral avec du nitrate de potasse, etc. ; les analyses approximatives que l'on a faites ont donné

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56. Note sur un alliage nati f de nickel et d' antimoine ;

par M. Vauquelin (An. de Ch., t. XX, p. 421). Le minéral qui fait l'objet de cette note a été

trouvé dans les Pyrénées par M. Abel et par M. Gourgon. Il est d'un rouge rosé assez sem-

blable à certains alliages de cuivre et d'antimoine; il se présente .en petites masses disséminées dans un quarz blanc calcarifère , et il est mêlé de sulfure de zinc et quelquefois d'un peu de galène. Au chalumeau, il se fond en exhalant d'abondantes vapeurs blanches; mais ces vapeurs n'ont nullement l'odeur de l'arsenic. Avec la crême de

tartre, il bouillonne et il produit des globules métalliques qui ont tous les caractères de l'anti-

.

moine pur; il laisse dégager des vapeurs très-sensibles d'acide sulfureux lorsqu'on le grille : le résidu est d'un jaune sale. Distillé avec 5 parties de deutochlorure de mercure, il produit des vapeurs blanches, qui se condensent dans le col de la cornue en tui liquide blanc ce liquide se fige par le refroidissement ; il blanchit l'eau, etc.: c'est du muriate d'antimoine mélangé d'un peu de muriate de zinc. Pour analyser ce minéral, le moyen le plus court et le plus rigoureux parait être le suivant : après avoir réduit la substance en poudre fine, on la traite par l'eau régale, à l'aide de la chaleur ; on précipite la dissolution par le Carbonate de potasse ; on fait

bouillir et on traite' le précipité par l'acide nitrique : tous les métabx se dissolvent, et l'antimoine reste seul à l'état de peroxide. On sépare le nickel du cobalt par les méthodes réunies de

Soufre

Antimoine Nickel Cobalt,

0,175 0,14.3 au moins une très-petite quantité.

Et en outre du zinc, du quarz , etc. La quantité de soufre paraissant un peu trop considérable pour qu'elle fil t unie en totalité avec le zinc, je soupçonne qu'une partie peut se trouver en combinaison avec le nickel et l'antimoine,. Dans tous les cas, ce minerai n'en est pas moins curieux, comme offrant le premier exemple d'un

alliage naturel de nickel, de cobalt et d'antimoine sans arsenic.

57.. Analyse de la mine de cuivre panachée Buntcupfererz;par R. Phillips (An nais of Phi I osophy,

t. III, p. 8 - n'y a aucun accord entre les analyses du

cuivre panaché, qui ont été faites par divers chimistes, probablement parce que les échantillons analysés n'étaient pas purs : il m'a doncparu nécessaire de faire un nouvel examen de ce minéral. Un échantillon bien cristallisé de l'île de Ross dans le lac de Killarney m'a donné : Soufre

Fer.

0,2375

Cuivre. Silice

0,6107 o,005o

0,1/100

y 0,9932

Y2

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