Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 128]

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SUR LA CARBONISATION

actuellement M. FOucaud; c'est encore la même que la première, sauf qu'il vents dans des châssis qui se met à l'abri des s'assemblent et se transportent facilement. 'La quatrième est la carbonisation à vase clos, telle qu'elle s'exécute à Choisy. La cinquième méthode paraît due à M. Fou caud, qui, après l'avoir mise en pratique, l'a abandonnée. M. de la Chabeaussière, annonce qu'il l'a suivie en, grand et beaucoup perfectionnée, et que, d après les améliorations qu'elle a reçues -de lui, elle est préférable à toutes les antres. Dans la seconde partie de teur donne la description des son mémoire, l'aufourneaux et appareils qu'il. emploie. La troisième sacrée aux détails des procédés partie est conTdu charbon, d'après sa méthode.de la fabrication' Cette méthode consiste à creuser en terre ou élever sur le

terrain des cylindres de terre battue ou de gazon, à y qui, pour les fourneaux .pratiquer des évents, la surface et aboutissent souterrains, partent de fond; et, pour les autres, vont simplementau de dehors en dedans vers la base de ces fourneaux, en traversant l'épaisseur des murailles.. Nous allons faire connaître successivement Ces deux genres de construction. 10.

Fourneaux souterrains. On

par tracer sur le terrain un cercle commence de diamètre, qu'on creuse jusqu'à la de .,x0 pieds profondeur de 9 pieds, mais en diminuant sa largeur d'un pied, de manière que le diamètre au foncl ne

soit plus que de 9 pieds. Ensuite les parois huit rigoles verticales on creuse dans OLI évents, de 6

pouces de large sur autant de profondeur, et

DU BOIS.

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également espacées entre elles; on place au fond

de ces rigoles des tuyaux de terre cuite de 2 pouces de diamètre, qu'on assujettit avec- dé la terre à potier. A 6 pouces au-dessus du sol du

fourneau, et à l'endroit où aboutissent ces tuyaux, on pratique un petit carré videl,een-

louré de briques, sur lesquelles ou fait appuyer l'extrémité des tuyaux; ce vide, ouvert .rsur le devant du fourneau, doit être assez grand pour qu'on puisse passer la Main, afin de dégorger les tuyaux lorsqu'ils sont obstrués ; et rétablir ainsi la circulation de l'air. Les tuyaux disposés de cette manière ne s'élèvent pas jusqu'au sommet; ils sont surmontés d'une petite caisse en brique, dont l'ouverture a 3 pouces en carré, et qui est placée au niveau du sol. Cette caisse se prolonge horizontalement en canal couvert, soit pour éviter qu'il ne tombe rien dans les canaux et que leur orifice ne. soit endommagé par le couvercle s'il venait à poser dessus, eut pour pouvoir la boucher facilement au moyen d'un morceau de brique, assujetti avec de la terre humide ou sèche : toutefois, il ,convient de ménager au-dessus des canaux verticaux une ouverture par laquelle on passe une longue barre de fer,, dans le cas oit ils seraient obstrués par du goudron calciné, qui, étant refroidi , se brise aisément et tombe au fond. Cette ouverture restera constamment fermée par un morceau de brique. Le fond du -fourneau est remblayé avec de la terre à potier légèrement humectée et battue,

jusqu'au niveau des évents, c'est - àdire à 6

pouces de hauteur, en donnant un peu de convexité à cette aire. Le bord de l'orifice du four-