Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 260]

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DES IlOVILII'RES.

MINERAIS DE FER:

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-mistes ont obtenu des résultats qui ont éclairé

Celui-ci comprend un grand nombre de variétés assez différentes, et se partage en plusieurs sous-espèces. On n'y voit jamais de tissu fibreux, quoique souvent il soit concrétionné. Sans entrer ici dans tous ses caractères, on peut remarquer

sur la nature des fers oxidés : ils ont reconnu que

ont de gt ands rapports avec la mine de fer brune,

autre part, les chimistes ont aussi examiné le fer oxidé terreux à raclure grise, et ont reconnu qu'il était composé de carbonate de fer. Ce minerai ressemble au calcaire compacte et aux

ceux qui donnent une raclure jaune, sont des hydrates (téter; on trouve cette espèce dans tous les terrains, mais plus ordinairement. près de là surface et dans les terrains récens;.elle forme la plus grande partie des minerais traités enFranee et dans plusieurs parties de l'Allemagne; d'une

que certaines variétés ont la raclure jaune et d'autres la raclure grise ; d'autres enfin, mais très rarement, la raclure rouge. Les premières

les dernières avec la mine de fer rouge. Les minéralogistes allemands indiquent le terrain houiller parmi les g,isemens de ce fer argileux, mais sans spécifier nettement celle des trois va-

argiles endurcies; mais on le distingue facilement

par saspesanteur et par la couleur brun-rouge qu'il prend- au feu. Il appartient aux terrains

riétés à laquelle ce gisement se rapporte. Ils

forment enfin une sixième espèce d'oxide de fer, sous le nom de mine defer des 4razons (raseneisenstein), qui donne une raclure jaune, et qui a beaucoup de rapports avec les fers argileux dont la poussière a cette couleur.

houillers, et il est exclusivement employé dans les forges d'Angleterre Ainsi se trouve expliquée l'incohérence que présentaient les fers argileux de Werner, à raclure jaune et à *raclure grise, et on voit qu'ils constituaient réellement deux espèces très-différentes par leur composition chimique, par leur gisement, et, sons beaucoup de rapports, par leur emploi économique. Cependant dans son Traité Cie M.'Jameson' minéralogie, publié en 1816, a encore suivi l'ancienne classification de Werner, quoiqu'il ait eu connaissance des.différences chimiques qui dis-. tinguentles divers minerais de fer argileux, et qu'il ait rapporté les analyses qui les constatent. Il en est de même dans le Traité de minéralogie de MM. Hoffmann et Breithaupt, dont le volume qui traite des mines de fer a été publié en 1816; mais les auteurs ne paraissent pas avoir eu connaissance des analyses dont je viens de parler>.

M. Brochant, dans le Traité de minéralogie, pub!ié il y a seize ans, d'après les principes de Werner, a suivi cette classification, qui est encore adoptée aujourd'hui en Allemagne. M. Haüy a compris dans son Traitéles quatre .dernières espèces des minéralogistes allemands, en une seule, sous le nom de fer oxidé.Dans sou Tableau publié en 1809, il a réuni au fer ohgiste les variétés rouges de fer oxidé. M. Brongniart a suivi la même classification; seulement il a subdivisé le fer oxidé en deux sous-espèces, rouge et brun, et il a décrit séparément les variétés décidément terreuses., qu'il regarde comme du fer oxidé mélangé. Cette marche était en effet la seule que l'on pût suivre à ces é... mques. Mais depuis, les chi-

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