Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 235]

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DE LA FABRICATION DIT LAITON. 469 traiter par l'acide nitrique , recueillir l'oxide d'étain, précipiter le cuivre par une lame de plomb,

ANALYSE DES PRODUITS

l'on calcine au rouge : 100 d'oxide de zinc représentent 8o à 8o Ide métal. 2°. Après avoir séparé l'étain et le plomb ,. comme ci-dessus, précipitez le cuivre par une lame de zinc pesée, puis le zinc par un carbonate, etc., ainsi que l'a indiqué M. Vauquelin

puis le plomb par un sulfate ou par l'acide sul ru rique , et ensuite le zinc par un carbonate.

On dose très-exactement le zinc par ce procédé,

presque toujours que les laines de zinc, lorsque l'acide a agi sur elles, perdent leur cohésion et paraissent composées d'une multitude d'écailles don: quelques-unes, se détachent et se mêlent au

si l'on a l'attention de chasser la plus grande partie de l'excès d'acide qui pourrait tenir une petite quantité de sulfate de plomb en dissolulion; mais le cuivre contient, ainsi que l'a observé M. Vauquelin , une grande quantité de plomb : on en a trouvé 0,23' dans un précipité

cuivre, ce qui empêche de doser exactement

en grande partie mélangé mécaniquement, et

(Annales des ,Mines, t. fil, p. 8o); il arrive

qu'on a analysé, mais il paraissait être au moins

celui-ci : le fer est donc préférable au zinc pour précipiter le cuivre.

provenir de petites écailles qui , dans le cours de

l'opération, s'étaient détachées de la lame. Il restait aussi dans la liqueur un peu de cuivre,

30. Traiter par l'acide nitrique, séparer tain, précipiter le plomb par l'acide sulfurique;

qui s'est retrouvé avec l'oxide de zinc. 50. Lorsque le laiton ne contient ni étain, ni

puis faire passer à travers la liqueur acide et étendue d'eau un courant de gaz acide hydrosulfurique jusqu'à ce que tout le cuivré en soit

plomb, ou lorsqu'on connaît d'avance la proportion de ces métaux, dissoudre dans l'eau régale, faite de. telle sorte que la dissolution ne

précipité ; précipiter ensuite le zinc par un carbonate alkalin , après avoir fait bouillir la liqueur pour expulser l'excès d'acide hydrosulfurique ; dissoudre le sulfure du cuivre dans l'acide nitromuriatique, et précipiter le métal par une lame de fer ou par un carbonate alkalin , en faisant bouillir ; le carbonate calciné donne un oxide brun qui contient 8o pour -96 de métal. Ce pro'.éédé est parfaitement exact, et me paraît être un des meilleurs que l'on puisse employer lorsque l'on veut doser successivement chacun des Métaux qui entrent dans la composition du laiton, sans conclure la proportion d'aucun par

contienne que des muriates et soit acide, étendre

d'eau pt précipiter le cuivre par une lame de fer, etc. Ce procédé rentre dans le premier est aussi exact et plus commode, le cuivre est plus promptement et plus complétement précipité de sa dissolution muriatique que de sa dissolution sulfurique. On peu t encore dissoudre l'alliage dans l'acide sulfurique concentré, ou mieux dans un 'mélange d'acide nitrique et d'acide sulfurique.. 60. La dissolution étant opérée, séparer l'oxide

du. cuivre de l'oxide du zinc, au moyen de la

différence.

40. L'alliage ne contenant point de plomb, ou connaissant d'avance la proportion de ce métal,

potasse Ou de la soude caustique. N. Vauquelin, en faisant connaître ce moyen, a indiqué les pré--