Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 234]

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'ANALYSE DES PRODUITS 466 chet de 7 à 8 pour .-(à. Les mitrailles fondues ne

diffèrent du laiton neuf qu'en ce qu'elles renferment ordinairement une portion d'étain plus considérable. Celles que j'ai analysées étaient composées de : Cuivre

Zinc Plomb Étain,

0,719 0,249 0,020 0,012 1,000

Le laiton qui provient de la fusion des mitrailles est dur et roide : il doit ces propriétés à 'l'étain ; mais ce métal diminue en même -temps sa duel, lité, en sorte qu'il est nuisible lorsqu'il dépasse une certaine proportion; proportion qui

paraît être à-peu-près d'un demi-centième. Si l'étain ne nuit pas_ lorsqu'il est inférieur à cette proportion, on ignore s'il est nécessaire et si le

plomb peut le remplacer complétement pour donner au laiton la dureté qu'on exige qu'il possède.

Ayant à faire plusieurs analyses de diverses pour le lai- variétés de laiton, j., ai saisi cette. occasion pour éprouver les principales méthodes dont on peut tour faire usae. Voici celles que j'ai essayées, et les observations auxquelles elles ont donné lieu xo. Traiter Or l'acide nitrique pur, l'étain reste insoluble à l'état d'oxide: 100 d'oxide d'étain représentent 79 de métal; ajouter de l'acide sulfurique à la Yi-lueur pour en précipiter Je p'omb : ioo de sulfate de plomb représentent 65,26 de métal; évaporer ensuite Cette liqueur pour en expulser tout l'acide nitrique et faire en sorte qu'elle contienne un excès d'acide suil Méthodes d'analyses

DE LA FiiBRICATION DU LAITON':

furique; l'étendre d'eau et en précipiter467 le cuivre à l'état

métallique par une lame de fer. Le cuivre précipité est parfaitement pur, et en le faisant sécher sur un filtre, à une douce chaleur, après l'avoir parfaitement lavé, il conserve son éclat métallique et son poids donne résultat exact, ce qui n'aurait pas lieu, siun bn le lavait mal et- si on le séchait trop fortement, parce s'oxiderait. Lorsqu'on dosé l'étain, le plomb et le cuivre, on à assezaexactement par différence, la proportion du zinc; mais on peut recueillir ce métal pour vérifier l'analyse. Pour- cela après s'être assuré, par l'addition d'une petite quantité d'acide hydrosulfurique, que tout le cuivre est précipite, ou en avoir séparé les dernières portions par ce réactif, ce qui est souvent préférable, on ajoute de l'acide nitrique à la liqueur, et on la fait bouillir et évaporer presque à siccité pour suroxider le fer; on l'étend ensuite d'eau, et on en précipite l'oxide de fer et un peu d'oxide de zinc nate alkalin neutre; on traite le par un carboprécipité par l'acide acétique, on évapore à siccité douce chaleur, on reprend par l'eau, à une bouillir la liqueur et on la filtre; elle on fait contient tout l'oXide 'de zinc qui avait. été entraîné avec l'oxide de fer, et elle ne renferme point d'oxide de fer, si celui-ci a étéabsolument ramené en totalité à l'état de tritoxide; dans le cas contraire, il faudrait de nouveau traiter la liqueur

paa'acide nitrique. On réunit les deux dissolutions dans lesquelles se trouve l'oxide de zinc; on cet oxide par un sous-carbonate alkalin, en ayant la précaution de faire bouillir, et enprécipite

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