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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
pour que l'intervention des agents des compagnies pût faire l'objet de dispositions réglementaires précises. J'ai l'honneur, messieurs, de porter à votre connaissance et indications générales et je vous prie d'adresser à vos agents de recommandations dans le sens de ces observations. Veuillez d'ailleurs m'accuser réception de la présente circu laire. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, YVES
GUYOT.
nadmissible que des fonctionnaires puissent entrer en opposition plus ou moins ouverte avec lui. Vous n'oublierez pas non plus de rappeler aux employés de tout grade que, si la République est respectueuse des sentiments intimes de tous les citoyens, elle ne saurait tolérer que des agents, qui ont l'honneur d'appartenir au Gouvernement et sont dépositaires d'une partie de la puissance publique, puissent employer l'autorité qu'elle leur donne à mêler leurs attaques à celles des adversaires de nos institutions. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, YVES
GUYOT.
PERSONNEL.
A M.
,
Ingénieur en chef. Paris, le 20 mai 1889.
Monsieur l'Ingénieur en chef, mes prédécesseurs vous on plusieurs fois signalé la nécessité d'imprimer aux affaires don l'instruction vous est confiée toute l'activité compatible ave l'étude approfondie des projets, et avec l'intérêt de l'État. Iles nécessaire d'écarter toutes les causes de lenteur et toutes le complications inutiles. J'insiste tout particulièrement sur ce point et sur l'urgence de faire savoir aux intéressés que leurs demande sont examinées avec soin par ceux à qui leurs études et leur es périence donnent une compétence toute spéciale. Toutefois, von devez vous rappeler que vous êtes les représentants du pouvoi central, et que vous ne devez entreprendre aucune étude i projet, sur la demande des administrations locales, sans en avoi reçu auparavant l'autorisation du Ministre. J'appellerai également d'une façon toute particulière voir attention sur la bonne harmonie qu'il est si désirable de voi régner, dans une même région, entre les fonctionnaires ressor tissant aux divers ministères. L'autorité des uns et des autre.' envers le public et leurs propres agents, l'étude et l'expéditio rapide des affaires ne peuvent que gagner à ce qu'il soit bie constaté qu'ils marchent toujours d'accord. Dans notre organisation politique et administrative, le préfe est le délégué du Gouvernement tout entier dans chaque dépar tement. Il le représente au point de vue politique, et c'est p» son intermédiaire que la plupart des affaires arrivent aux diver services ou reviennent à l'Administration centrale. Il est don
NOTE
SUR L'EMPLOI
DE
LA DYNAMITE.
A Monsieur le Préfet d Paris, le 11 juin 1889.
Monsieur le préfet, mon administration vous a adressé, le 3 août 1880 (*), un certain nombre d'exemplaires d'une note sur les précautions à prendre pour l'emmagasinement et l'emploi delà dynamite; ces exemplaires devaient être remis aux principaux exploitants de mines et de carrières, en vue de la préparation d'ordres de service, auxquels les principes exposés serviraient de base. Afin de donner à cette note une plus grande publicité, l'un de mes prédécesseurs la fit, en 1881, imprimer en placards, et vous adressa, le 29 juin(**) de ladite année, une quantité de ces placards, suffisante pour une distribution à tous les exploitants intéressés. Enfin, plus tard, à l'occasion d'un nouveau tirage de la note en question, une modification, concernant les moyens à employer pour le dégel de la dynamite, y fut introduite sur l'avis du Conseil général des mines, et celte modification fut portée, le 21 octobre 1885 (***), à la connaissance des ingénieurs en chef des mines, afin qu'il en fût tenu compte, le cas échéant, dans les recommandations à adresser aux exploitants de mines ou de carrières. (*) Volume de 1880, p. 272. (**) Volume de 1881, p. 289. ('") Volume de 1883, p. 262.