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PERSONNEL. ENQUÊTE
19 mars 1870. — M. Mussy, ingénieur ordinaire, actuellement chargé, dans le département de l'Ariége, du service du sous-arron. dissement minéralogique de Vic-Dessos, est mis, sur sa demande en congé illimité et autorisé à passer au service de la société des forges de Châtillon et Commentry. 21 mars 1870. — M. Résal, ingénieur ordinaire, actuellement chargé du sous-arrondissement minéralogique de Besançon, sera attaché, à la résidence de Paris, au contrôle de l'exploitation du chemin de fer de Paris à la Méditerranée, en remplacement de M. Jutier, précédemment appelé à d'autres fonctions. 28 mars 1870. — M. Douvillé, ingénieur ordinaire, maintenu jusqu'au 3i décembre prochain au service de la carte géologique détaillée, est également maintenu, pour l'année 1870, dans la position qu'il occupe près du conseil général des mines. Il avril 1870. — Les élèves ingénieurs hors de concours dont les noms suivent, nommés par décret du 3o mars ingénieurs ordinaires de 3e classe, seront chargés du service des sous-arrondissernents ci-après, savoir : M. Langlois, de l'arrondissement de Besançon, en remplacement de M. Résal ; M. Rigaud, de l'arrondissement de Chaumont, en remplacement de M. Duporcq; M. Vieira, de l'arrondissement de Vic-Dessos, en remplacement de M. Mussy. 1Z1 avril 1870. — M. de Gizancourt, chargé des fonctions d'ingénieur en chef de l'arrondissement d'Alais, sera chargé, en outre, de l'intérim du service du sous-arrondissement de Montpellier. 28 avril 1870. — Organisation du service de contrôle de l'exploitation du chemin de fer d'Hazebrouck à la frontière belge, vers Popéringhe : Service des mines : M. Matrot, ingénieur ordinaire, à Lille. 7 mai 1870. — Organisation du service de contrôle de l'exploitation de la section du chemin de fer de Santenay à Étang, comprise entre Santenay et Épinac : Service des mines : M. Résal, ingénieur ordinaire, à Paris. Décès. re
M. Baudin, inspecteur général de i classe, décédé le 20 avril 1870. rc M. Lamé, ingénieur en chef de i classe, décédé le 1" mai 1870.
OFFICIELLE,
ETC.
L'ENQUÊTE OFFICIELLE SDR
LA CONDITION DES OUVRIERS DANS LES MINES ET USINES DE BELGIQUE. Par M. DEMONGEOT, ingénieur des mines.
Le gouvernement belge s'est ému des désordres qui, comme la grève de Seraing, atteignaient quelques-uns des grands centres industriels. Il a désiré, s'il était possible, en pénétrer et en apprécier toutes les causes; et, dans ce but, il a chargé les ingénieurs des mines de se concerter avec les industriels pour procéder à une enquête détaillée sur la condition des ouvriers dans les mines et dans les usines métallurgiques. L'idée du gouvernement fut accueillie par les exploitants avec froideur. En général, àmoins qu'elle n'ait une situation désastreuse à révéler et à recommander à !a sollicitude du législateur, l'industrie n'aime pas à laisser le pouvoir s'immiscer dans l'examen de ses intérêts ; elle préfère attribuer, d'une façon péremptoire, les fléaux dont parfois elle souffre « aux excitations de fauteurs plus initiés aux menées révolu! ">nnaires qu'à l'économie de ses travaux. (*) » En ce qui concerne notamment les relations si délicates de personnel, qui manifestent entre patrons et ouvriers tant de motifs d'opposition, elle répugne aux enquêtes administratives et même aux enquêtes parlementaires. Néanmoins, les premières impressions se calmèrent et, sauf dans l'arrondissement du centre de Hainaut, où les officiers des mines durent, sur le refus des industriels, fournir eux-mêmes tant bien que mal la réponse aux diverses questions du formulaire, les documents arrivèrent, recueillis avec de tels détails, que l'embarras est de les dépouiller et d'en mettre en lumière les faits constants, d'en tirer quelque conséquence générale. C'est ce que nous nous (') Lettre de divers industriels à l'ingénieur principal du Cenlro (Hainaul). DÉCRETS,
1870.
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