Annales des Mines (1913, série 11, volume 3) [Image 128]

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BULLETIN

LE

HAUT

FOURNEAU

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ÉLECTRIQUE

été également donnés sur de pareils périmètres. On n'a pas tardé, on le voit, à

reconnaître les inconvénients de telles

étendues. La surface de 1.000 hectares du règlement actuel est

LE

elle-même déjà si grande relativement que l'on ne s'étonnera pas trop que le Congrès italien de l'Institut colonial de 1911 ait voté pour sa réduction. ¥

A

HAUT FOURNEAU ÉLECTRIQUE Par M.

PAUL

NICOU, Ingénieur au Corps des Mines. (Suite et fin).

CHAPITRE VIII. QUESTIONS DIVERSES.

§ 1. —

ÉLIMINATION DU

SOUFRE.

Les expériences faites avec le haut fourneau de TrolIhâttan ont conduit, au point de vue de la teneur en soufre, à un résultat assez déconcertant. Les teneurs en soufre, bien que faibles, ont été en effet, d'une manière générale, supérieures à celles obtenues dans les hauts fourneaux ordinaires au bois traitant les mêmes minerais et, de plus, ont présenté des variations considérables d'une coulée à l'autre ; des observations analogues s'appliqueraient au silicium. Pour mieux montrer ce fait, citons le cas suivant : l'usine d'Osterby passant des minerais grillés de Dannemora obtient dans ses fontes 0,015 à 0,020 de soufre, avec 0,8à0,9 0/0 de silicium ; à Trollhàttan, on eut avec les mêmes minerais une moyenne de prises d'essai de 0,034 S et 0,87 Si, avec comme extrêmes : 0,062 S pour 0,21 Si, 0,006 S Tome 111, i' livraison, 1913.

2,14 Si. 20